en couches sur les hautes montagnes des confia
du Valais au milieu desquelles s’étendent le¡
vallées les plus éievees du pays, par exempt
sur YOldenhorn au fpnd de la vallée du Gsteig,
Cette partie des montagnes de Saanen n’a paj
encore été duement examinée.
S a an en , oui e Gessenai, bourg et chef-lieu dt
la partie allemande du pays, est situé danáln
vallée prinçipale entre de belles et fertiles montagnes
de 3108 p. de hauteur au-dessus de la met,
Auberges ; La Grande et la Petite maison cqwïïw
(gr ojies und kleines Landhaus). — Au Nord on Voit
les montagnes de Honeck, à l’Est le Homberg,
au Sud les flancs du Rubli et du Gunftue, enta
lesquels le ruisseau du Rubli va se jeter da'nsli
Sarine au sortir d’ une vallée qui débouche précisément
vis-à-vis du bourg. Au Sud-Est 01
voit l’entrée des vallées de Lanenen et de Gstiig
d’où la Sarine descend dans la vallée principale,
C’est là qu’on apperçoit dansle lointain le Gkelt»
horn sur lequel brilfe le glacier du Ghelten. (I
l’article précédent).
Chemins et curiosités. De Saanen à ZweyshnMÂ
3.1, (v. cet art,); le chemin est praticable poil
les voitures. Dans les vallées de Lauenen et
Gsteig, 2-3 1. (v, ces art,) De Saanen tín, pe“1
prendre différens chemins pour aller dans leC. !
Fribourg. 1) Par les montagnes Ajflentsckto®
la vallée de YTonne, et de-là le long de la rivtè11
de même nom, par Beltegarde et par la vallee
Charmey à Bulle, 2) Par la vallée principale»el
suivant la grande route où passent les chanofó
Bar Rougetnont et Château d'Oex (v. cet article).
Kn allant à Rougetnont, on passe près d’une colline
sur laquelle on voit les ruines du Vanel, l’un des
Eciens châteaux des Comtes de Gruyères et d’où
l ’on découvre une très-belle vue sur toute la
.vallée. Tout près de cette colline un ruisseau
lui vient du côté du Nord trace les limites entre
la partie allemande et la partie françoise du pays.
^Au-delà de ce ruisseau on observe un autre
language, d’autres habitudes, d’autres moeurs.
\ iTout près de Rougemont on voit encore le château
Bm’habitoient les Baillifs bernois ; on remarque
aussi dans ce village dont la longueur est considérable
des maisons de bois, bâties au X VL siecîe.
¡¡Vis-à-vis de-là, s’élèvent au Sud de la vallée,
: .la Dent des Chamois ou Rubli qui sert de baromètre
Baux habitans, le Martishom ou Roche du Midi, et
Bau-dessus de cette dernière sommité la Gunjlue,
■montagne des plus sauvages. Non loin de Rouge-
mnont on voit un autre ruisseau se jeter dans la
BSarine; il descend des vallées de Flendruz et de
■la Mocausa qui s’étendent au Nord-Est du côté
■des rochers arides et sauvages des monts Pezar-
muzza etBranleire, Ces vallons, tout-à-fait isolés,
Bsonthabitéspar des bergers qui y vivent séparés,
■et presqu’entièrement inconnus du reste du monde,
■Un chemin qui part de Rougemont traverse ces
■vallées, au pied du mont Branleire, entre dans
|un vallon latéral de celui de YTonne que borde le
mfiochmattberg d’ un côté (v, lett. H. pl. 2. Tom. I.
iP* 334*) » et le Hubschmattberg de l’autre, et mène
|à Charmey {Gulmitz') et de-là à Bulle (v. cet art.)