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 2 h. %.  depuis Elm par Rucni jusques  sur l’arête de  
 la montagne;  on  laisse  à  gauche  le  Martis-Loch  
 et  l’on  descend  à  la Flimser-Alpe,  et de-là à Flims  
 2  lieues.  De Matt on  peut se rendre dans le pays  
 de  Sargans:  ï)   en  allant par  la  Krauch-Alpe,  la  
 Fans-Alpe  et  la  Grofs-Alpe  à Mets  et  à  Sargans,  
 7 1.  fa ;  et  2)  par la montagne de Riseten,  le Sietz-  
 kamm ou Sietzboden,  à  la Dils-Alpe  et à la Kloster-  
 Alpe i  3  lieues,  d’où  l’on  arrive  dans  la  vallée  
 de  JVeifstannen  au  bout  d’une  demi-lieue  de descente; 
   de-là  à  Sargans,  2 lieues#  ou  bien  en  remontant  
 par les montagnes  à Valentz près  de Pfef-  
 fers,  4  lieues.  Un  escadron  de  cavallerie  fran-  
 çoise  lequel  s’étoit  aventuré  à  faire  ce  trajet  en  
 1799  y   perdit  près  de  la  moitié  de  ses  cavaliers  
 dans  les  précipices  dont  le  chemin  est  bordé. 
 Soûrce  d’eau  souffrée.  On  observe  sur  la  Wich-  
 len^Alpe,  à  I  lieue d'Elm,  une  source  tf’eau soufrée  
 don,t  on  a  fait  usage  pour des  Bains  jusqu’à  
 l’an  1764.  Mais  depuis- ce  tems,  elle  s’est presque  
 entièrement  perdue. 
 Chemin  de .Glaris  â Kirentzenet  à Wfallënstadt.  De  
 Glaris  à Kîrentzen,  lieu  situé  sur le Kirentzerberg  
 au-dessus  du  lac  de  ÏVallenstadt et dans une  contrée  
 riche en belles vues  de  montagnes,  3  lieues.  
 Le chemin est praticable pour les chevaux 5  il entre  
 dans  la  montagne  au-delà  de Mollis,  village  intéressant  
 par la beauté de  sa  situation.  De Kiren-  
 zen  on  descend  en  une  demi-heure  à Mulli-Hornt  
 d’où  l’on  se  rend  à  IVallenstadt  le long des bords  
 du  lac,  2  fa. 
 Poste 
 poste  de St. Gall.  Il  part  deux  fols  par semaine  
 |  de  Glaris  une  voiture  de  poste  qui  va  à St.  Gall  
 [ par  le  Toggenbourg. 
 Chemin  de  Glaris  à  Néfels.  De Glaris  au  sortir  
 ï de la  vallée,  par le Nettstall  où  la  Lontsch  va  se  
 I jeter  dans  la  Linth,  à  Nèfels  en  suivant  le  pied  
 I de  l’énorme  IVigghis,  2  lieues.  La vallée  se  rë-  
 Itrécit si promptement au-dessus  de Nèfels  du  côté  
 »de Glaris,  que  le mont IVigghis  s’offre aux yeux  
 ■du  voyageur  qui  veut  pénétter  plus  avant  dans  
 lia  vallée  sous  un  aspect  véritablement  effrayant. 
 Bataille  de  Néfèls.  Cette bataille  fait époque dans  
 ( l ’histoire du C. de Glaris  et de la Suisse en général. 
 I L’an 1352 les Glarnois mirent en déroute les troupes  
 ¡de Staàion,  Baillif autrichien,  dans le Rutifeld entre  
 INéféls  et  Ober-Urnen,  Ce  fut  aussi  là  ¡que  350  
 ¡Glarnois,  commandés  par Am Buel,  remportèrent  
 ile  9*  Avril  1388  une  victoire  signalée  sur  une  
 |  armée de  13000 Autrichiens.  Deux mille  cinq cents  
 ■de ces  derniers  restèrent  sur le  champ de bataille;  
 jla  perte  des  Glarnois ne.s’éleva  pas  au-delà  de 62  
 I  morts  et de 100 blessés.  On voit encore aujourd'hui  
 10  pierres  sur  lesquels  on  lit  le  millésime  
 JI38 8   en  mémoire  des  10   attaques  différentes  
 iqu eurent a  soutenir dans  ce jour  cette poignée  de  
 ■héros.  Autrefois  une muraille fermoit de  ce côté  
 ■l’entrée  de  1$ vallée ;  on en  voit encore des restes  
 Isur  le  revers  de  la  montagne  non  loin  du  Rauti-  
 I bach  et  mieux  encore  de  l’autre  côté,  au-dessus  
 jade  Bechlinghen. 
 J   Chemin  de  Néfels  à  Wesen  et  à  Bilten.  P r è s   de  
 ■ A  e fls ,  le  Rautibach  autrement  nommé Rutibach . 
 m .   F