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 plus  bas  des  schistes  micacés.  Dans la première]  
 vallée  du  gneiFs  et  de la  pierre  calcaire*  Aü-desJ  
 souS  du  second  Vallon,  au  Nord-Est  S’ étendent]  
 des  rochers  de  schistes  argileux,  et  de  l’autfe|  
 côté  dèS  rocliérs  d’ün  as.pect  ferrugineux;  près|  
 de  la cascade  de  la Toccia,  du granit veiné.  Toril  
 les  rochers  du  côté  du  Nord  et  du  Sud jusqu'l  
 Ponimat,  courent  en  couches  presque Verticales  
 dans,la  direction  du Nord^Est  au  Sud-Ouest  (w  
 Pommât%  ■ 
 CrimseI,  haute  inontagne,  sur laquelle  estiii  
 passage  pour  aller  du  Canton  «de  Ëerne  dans  11  
 Valais.  La  nature  déploie  dans  tout  ce  trajet §   
 grand nombre de  scènes de cette magnificence s«|  
 vage  et  singulière  dont  elle  se plait à  décorer les  
 hautes  Alpes.  De  'M.eyringhen  dans  le  ffasliéi  
 jusqu’à  VHôpital  du  Grïmsel,  ï   lieues,  D’Ob»  
 ghesteln  dans  le  Haut-Valais  jusqu’à  Y Hôpital, S  
 lieues.  Les  voyageurs  qui passent la montagne!  
 cheval,  feront  bien  de  faire  à pied  les  plus ma™  
 vais pas de cette  route,  bordée en  divers  endroit®  
 de précipices épouvantables,  et  où  l’on  est  obligi  
 de  passer  sur  des  ponts, très-effrayans. 
 Chemin  de Meyringhen  sur  le Grimsel.  Superbe  chuü  
 de  l’Aar  près  de  H*ndeck.  •  De  Meyringhen  au  tri'  
 vers  des  forêts  du  mont  Kirchet  par  l’agréai  
 vallée d’Inï Gnihd, où l’on voit déboucher à gaud1  
 \e Muhlithal (oh  y   trouve  des  chemins  pour ails]  
 par  le mont Susten,  dans  le Canton  d'Unj,  et pf-  
 le  mont  $och,  dans  la  vallée  d’Enghelberg  (Vi 
 Meyringhi n ),  et  un peu plus  loin'à droite la petit 
 Jvallée  dHlfbach,  dans  laquelle  descend  le  grand  
 Placier  d’Urbaçh ou de Ga'uli ;  après  avoir ensuite  
 ■passé  VAar  sur  un'poht,  un  chemin  âpre  et  solitaire, 
   pratiqué dans les rocher? ,  conduire voya-  
 ■feeùr  entre  les  montagnes d  Uybaçli ,  Ritzli,  G au fa  
 let  Gouttann  ,au  vilîagfe  de  Gouttanmn,  3  ¡ieues,  
 Isitué  à  319^  piéds  au-dessus  de  la  mer.  On  y   
 trouve  une  J  ’  '  ’  auber0g e  passable.  De-là  onf   passe  le 
 imont  Stampf,  an  traverse  deux  fois  YAar,  et  
 l'on  gagne  le chalet de Hqndeçk,  au  bout de  deux  
 ■heures  dé  marche.  Sur  cette montagne,  on" voit  
 ià   l’Est  le  glaciér  et le  lac  de Ghelmer,  d’où  sort'  
 ■le  torrent  du  njetne  nom,  au  Sud-Ouest  les  gla-*  
 ■cjers à’Erlen et de Ritzli ;   au Sud,  le Handeckhorn.  
 ■A  une  assez grande-distante au-dessous du chalet,  
 fYAar forme une  des  plus magnifiques  et des plus  
 Igrandes  cascades'qu’il  y   ait  en  Suisse,  Il  faut  
 lia  voir  lorsqu’il  fait  du  soleil  entre  9heuref¿  et  
 ¡m  h.  du matip,  et  pour  cet  effet  descendre  au-  
 Idessous  d e H ande ck  dans  le  lit  de  la  rivière,  eii  
 iayant  soin  de  s’approcher,  en  suivant les  bord«,  
 île  plus  près  que  possible  de  la  cascade.  C’est un  
 spectacle  d’une  beauté  extraordinaire ;  la  rivière  
 Isemble  tomber  du  haut  des cieux.  —  DeHqndeck  
 jtà  YHôpital,  2 lieues.  Cette  partie  dp chemin  est  
 fia  plus  roide  et  la"plus  horrible;  trois  fois  on est 
 ■ obligé  de  traverser  des  ppnts  véritablement  ef-  
 ■frayans.  A  une  demi-lieue  au-dessus  de Handeck  
 I  pn  passe  sur  de  grandes  arcades  de  granit  dont 
 ■ tous  les  angles  sont  arrondis  et  qui  forment  un 
 ■ çhemin glissant et dangereux même pour les voya-  
 I geurs  a  pied.  Ce  sont-là  les^ passages  les  plus