Trésct et par Liiino ; ou bien on va jusqu’à Viglio,
où l’on s’embarque sur le lac d'Agno pour passer
dans le Laghetto diTrésa, et l’on descend de bateau
à Ponté Très a ; de-là on passe par VOstéria Met*
donna âel Piano, où l’on peut trouver un gîte
pour la nuit, après quoi l’on arrive à Luino. Le
pont fait les limites entre là Suisse et la République
italienne. A Ponté Trèsa on nourrit toujours quantité
d’anguilles dans des réservoirs près du rivage.
Un chemin plus long mène de Lugano à Porto, 4
lieues ; de-là par une route fréquentée par les voitures
à Praresé (on y trouve des chevaux de
poste ) , 3 heures ; puis à Luino, 5 lieues. Ces
deux chemins sont tellement' riches en beautés
naturelles qu’on ne sait auquel donner la préférence.
(V . Luino). A Bellinzone et à Magaâino par le
mont Céneré, 6 1. (v . Bellinzone).
Plantes rares des environs de L ü g à n o : GaMu m ru-
bioides. G. purpureum , au bord du lac près dé Capo di
L a g o. A g a v e amtricana (cette plante, Originaire
d'Amérique s’est acclimatée dans quelques uns des pays
de l’Europe, où elle ne fleurit que très-rarement; oft
en fait des haies impénétrables à cause des épines et dé
l ’épaisseur de ses feuilles ). Paeonia ofjtcinalis„ (la P{"
voine des jardins). Inula hirta.- Crépis setosa Hall. fil->
dans les Vignes. Tanacetum Balsamita. Senecio abro-
tanifolius (très-rare), au-dessus de L u g et n o sûr le
mont S a n L u cio. Cactus opuntia ( la Figue d'Inde,
autre plante américaine cultivée dans les jardins et accli*
matée dans quelques pays Chauds) sur le mont L è ch e
à 5 lieues de L u g a n o . On ne la trouve point ailleurs
en Suisse excepté dans le B a s - L u l a i s Centaurqp
splendens,
splendens, également particulière aux ëhvîrohs dé L u g
a n o e t de B e l l i m o n e . Helleborus n ig e r ; croît
exclusivement à L u g a n o . Ç ytisus n ig rica n s. Cistus
apenninns ^ su r le mont S a n - S a l v a d o r.
Faits géologiques. On a observé à l’article Z»r-
wanier que la rochè primitive se prolonge au Sud
depuis la chaîne centrale dans une étendue considérable
jusqu’à la frontière à?Italie. Ce n’est que
sur les bords des lacs de Lugano, de Còme et du
Laç-Majéur que l’on voit reparoître les couches
des montagnes Calcaires* lesquelles reposent immédiatement
siir le gneifs ou sur les schistes micacés;
ces couches sont inclinées au Stfd. C’est
¿ans cette formation qu’ est situé le San-Salva-
dor, aü pied duquel on trouve au-dessous du
gibet de la brèche, sous la pierre calcaire* Du
sommet de cette montagne on voit commodément
l’abaissement graduel des Alpes jusques dans les
plaines de VItalie. Près ÜArzo, à une lieue de la
rive méridionale du lac de Lugano, on trouve
des cornes d’ammon et des moules pétrifiées dans
le marbre.
Lu g n e t z (la vallée de, Longaniza, en roman)*
situee au Cant* des Grisons, débouche près à’Ilcmz
dans l’endroit où l’on voit sortir d’une gorge
étroite le fougueux torrent de Glenner qui va se
jeter dans le Rhin-antérieur* (V- Ilantz).
Singularités de la nature* - A 2 ou 3 lieues d'Uantit
la vallée se divise en deux branches', dont celle
du Sud-Est porte le nom de St. Peters-Thal. Elle
est tout à fait inconnue, et les étrangers ne la
visitent jamais; cependant les rochers menaçans,
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