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les murs : une Orobanche qui paroit être celle que quel-
ques auteurs appellent minor. Le long «les murs de lj
V au x ' . Panicum dactylon* Riunex pnicher. Myosotis]
la p p a la , S tip a pennata (mais non pas sur la grand«!
route).- Lepidium g ram in ifo lium . L . ruderale etcj
Près dé M o n t r e u x ! S tip a capillata. A la B a i e dt
C l a r e n s : Chiara p e r fo lia ta . Hippophaê rkamnoidesì
Sisymbriutn morale. Ëpilobium Dodohaei. Hieraciunt\
staticefolium etc. Au bord et près du lac dê B r é : 'Me-
lanipyrurii nemorosum, plante Stiperbe, et très-rare efli
SuisSe *). Carex limosa. Sediim v ilio.unii. Eriophoriini\
'vagiriatiun. Polytrichum aloàidés tfedw. etc. (Aüd. du;
Tràd.) V. Mon tfeu x et Vuud (Cantoii de).
Géologie. (V. sur lés environs de VeVey les àft,
géologiques de Lausanne et du ¿forât). Jusqu’à
Clarens ori voit beaucoup de grès et de brèche,
Au Sud de ce village commence la pierre cal*
caire, La plupart des ruisseaux qu’on trouvé
entre Clarens et Chillon déposent beaucoup de tuf,
On en voit même un banc considérable dans une
prairie près du hameau de Territéti situé en avant!
de Chillon. La Veveyse et la Baie de Clarens dé*
tachent une infinite de cailjoux roujés des brèches
du £forat, et les amènent jusques dans le lac,
V ia -sMà l a , tel est lé nom d’iin chemin qui de
Toilsis mène à la vallée de SchamÉ au travers datine
des gorges les plus remarquables e f les plus
affreuses qu’il y ait en Suisse; la longueur de
ce défilé aux extrémités duquel sont situes Tousîs
et Zilis, est de 2 lieues. Cette longue gorge qui
'■') Cette, belle espèce a , été indiquée au traducteur pài'
M» Matthisson. . „
[s’étend entre les rochers des monts"Bèverinet
1 Mouttnerkorn,. n’a souvent pas plus de quelques
toises de largeur; à une profondeur effrayante,
Ion'voit couler, avec la vitesse d’un trait, le
in postérieur que l’on distingue à la blancheur
[de son écume, -sans pouvoir entendre le fracas
de ses Ondes. Les parois de rochers surplombent,
et sont couvertes de sapins qui ajoutent à l’horreur
et à l ’obscurité de la gorge. Le grand chemin,
taillé en cSrniehe dans le roc, a 3 ou 4 pieds de
largeur et suit tantôt la droite et tantôt la gauphe
de là rivière qu’on voit le plus souvent à 300 et
même à 480 p. au-dessous de soi et que l’on passe
[en trois endroits sur des ponts. Pour construire
ces trois ponts il a fallu du haut des parois
du défilé descendre, avec des cordes, des sapins
[hauts comme des mats de vaisseau, dont on
fixoit l’un des bouts d’un des côtés de la rivière
i avant d’établir l’aùtre sur la rive opposée. Le
chemin est bien entretènu et assez prémuni contre
* toüte espèce d’accidens; en été on n’y a aucun
I danger à craindre, ce n’est qu’en hiver et au
I printems, lorsqu’il y a beaucoup de neige, qn’on
y est exposé aux lavanges. De Tousis le chemin
Va par la No lia au hameau de Rongella qui, pendant
près de six mois, demeure privé de l’aspect du
soleil. C’est au sortir de ce lieu que commence
le Via-mala sur la rive gauche du Rhin. Bientôt
après o,n franchit ce fleuv^sur un pont de pierre
d’une construction hardie , après quoi le chemin
passe au travers d’une roche percée ; à quelques
centaines de pas plus loin, un second pont, non
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