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fermée par en haut: de-là vient le nom f
Beschluß (la clôture) qu’on a donné à cet endroit
plus loin les rochers s’ouvrent de nouveaue
l’on reconnoit bientôt le lieu d’où sortent le
sources à la vapeur qui s’en élève* La plu-
grande et la plus basse de ces sources est la seul
dont on recueille les eaux, ce qui a lieu dan
une caverne de 24 pieds de long, sur 8 à iodi
hauteur et 4 de largeur. On y observe encor
dans les rochers les trous dans lesquels entroien;
les poutres qui alloient d’une paroi à l’autre t
soucenôient les premières cabanes qu’on y avoi
pratiquées autrefois pour les bains. — Par-tort
on reconnoit les traces les plus évidentes I
l’action de l’eau, occupée depuis des millier
d’années â ronger ces énormes parois. L’oi
apperçoit plusieurs excavations produites dan
les rochers par les tourbillons ou remons da
eaux. • La plus remarquable de ces'excavation!
se trouve précisément au-dessous de la Clôtun,
sur la rive gauche de la Tamin,* et à 3 ou 4P1
au-deâsus de son niveau actuel. Elle forme 1«
plus belle grotte que l’on puisse voir etam
creusée dans le marbre à 28 pieds de profondeiKi
elle en a 35 en largeur et 24 en hauteur. — J’w
vite toutes les personnes qui ne peuvent ou ne
veulent pas s’exposer au danger qu’on court ««
allant jusqu’à la grotte, à faire au moins uni
cinquantaine de pas sur le pont au-delà de l’en‘
trée , et de s’asseoir là sur les canaux pour coü
témpler à loisir la perspective infernale de cet«
affreüse gorge. Ç’est surtout entre midi et ih*^’
Land le teins" est serein, que l’effet en est
le plus extraordinaire; parce que les rayons
(oui ÿ pénètrent-en divers points rendent plus
Eensibles les horreurs de ces lieux. Le moment
¡du retour d’une compagnie qui est allée jusqu’aux
fsources offre un tableau vraiment înfprnal, surtout
à l’heure que je viens d’indiquer; du lieu
'où l’on est assis à une cinquantaine de pas de
il’en tré e , on apperçoit dans un lointain ténébreux
\de figures semblables à des ombres se mouvoir
¡dans l’obscurité, paroître tout d’un coup en
¡divers endroits au grand jour et retomber tout
¡aussi subitement dans les ténébres.
§ Promenades. Chute remarquable de la Tamin, à 2 1.
[de Valentz. Le Kalfeuserthal, anciennement habité par
Ides géans. Le chemin le plus court pour parvenir
[dans un lieu où l’on jouisse de l’air pur des montagnes
et d’un horizon moins resserré, est un
¡sentier qui, par une pente fort roide s’élève
[depuis la station de la Solitude jusqu’au haut de
|la colline qui porte à juste titre le nom de Belvédère
\de Galanda (Galanda-Schau) parce que l’on y dé-
Icoiivre cette montagne pyramidale et sauvage
[avant même d’être arrivé sur le sommet. On y
Itrouve quelques objets d’amusement; le long
[de l’arête verte mais étroite', un sentier conduit
[à l’extrémité orientale où l’on voit deux antiques
[sapins suspendus au-dessus de l’épouvantable
jabyme que forme la gorge de la Tamin ; de l’autre
fcôté s’étend un ravin couvert de forêts. Quand
[on suit le sentier du côté de l’Ouest qui traverse
pu bois délicieux de mélèzes, on trouve qu’il