porphyre, non plus que des bancs considérable
de pierre à feu et de pierre à corne. Il en est
de même des amygdalites ou varíolites que l’on
rencontre fréquemment dans les montagnes de
YEntlibouch et de VEmmenthal, On ne voit pas
d’indices de métaux dans la chaîne des montage
de brèche. Au Nord de cette chaîne on ne trouve
jusqu’au ¿fura, autre chose que des bancs de grès;
de sable, de marne et de pierres roulées. Les
montagnes de grès qui succèdent immédiatement
à celles de brèche, s’élèvent à la hauteur de
4000 p. au-dessus de la mer, et leurs couches
sont aussi inclinées au Sud, à un petit nombre
d’exceptions près, de sorte que la formation de
^brèche qui règne au Sud de celle de grès repose
du côté du Nord sur les couches de cette dernière,
(V, Zoug). Au Nord des montagnes de grès,
on trouve jusqu’au gfura, des bancs horizontaux
de sable, de-marne et de brèche peu coherente
qui forment des montagnes de 3 à 4000 pieds
d’élévation au-dessus de la mer. (V , Etzel),
Toutes ces formations de brèche et de grès qui
faisoient autrefois une chaîne continue,' ont été
déchirées et bouleversées par les dernières révolutions
des mers. Dès-lors le Righi en c*
demeuré séparé à l’Est et à l’Ouest: la vallee
d'Art qui n’a qu’un % 1. de largeur, le sépare du
Rouffiberg (v. l’article A rt), et le lac de Lucent
baigne sa base à l’Ouest, de sorte que de ce
côté là la chaîne de brèche se trouve inter‘
rompue sur une ligne de 3 à 4 1. de longue^'
savoir depuis le Righi jusqu’au revers septefi*
Irional du mont Pilate, D’énormes blocs de cette
[formation de brèche ont été entraînés à 8 ou 10 1,
de distance, jusques sur le mont gfura. ÇV.MeU
fingen). C’est aussi au travers de ces deux grandes
lacunes à l’Ouest et à l’Est du Righi qu’ ont passé
fous les blocs de granit et de gneis qu’on voit
Impars en si grand nombre depuis le pied du Righi
dans les vastes campagnes qui s’étendent entre
la chaîne de VA Ibis, les montagnes de YEntlibouch
*t le mont ffura, jusqu’aux environs de Solaire,
Idù ils ont été chariés du fond de la chaîne primitive
du Sud-Est. ( y . A r t , Lucerne, Mellingen,
Lentzbourg, Witlisbaeh et Solerne'). On voit fort
bien, du haut du Righi-culm, toutes les contrées
au travers desquelles les coürans venus du Sud-
Est durent se diriger des deux côtés du Righî
lorsqu’ils se précipitèrent contre le mont gfura.
On y reconnoit aussi les sillons que laissèrent
ces courans formidables dans là formation de
marne et de grès où ils donnèrent naissance à de
longues suites de vallées et de collines qui pour
la plupart s’étendent dans la direction du NO,
»Riv iè ra {Val) ou Val Potèsê, au Canton du
msin; c’est la partie la plus basse de la VaU
P vantine inférieure ; le Val Rivièra commence à‘
Wbiasco et s’étend jusqu’à Bellinzone; il a 3 ou 4 1,
p long sur % 1. de largeur, Usogna en est le
çhef.Jieu; ç’étoit la résidence des Baillifs des
■fù Cantons d'Ury, Schwytz et Unterwald auxquels
cette contrée s’étoit donnée en 1499 pouf
piter de tomber Avec Milan entre les mains des
Wünçois, Cette partie de la vallée du Tèsln jouit