3 4 4 V a ü l i o n . V e r r i è r e s ,
V a u l io n (la Dent de), haute sommité de là
chaîne du gfura, au Canton de Vaud, V. cVfoux
(vallée du lac de),
V e r r i è r e s (la vallée de) est située à t M
trêmité occidentale de la Principauté de Neuchâtel
sur les confins de la France; elle est étroite et
en partie couverte de forêts. Le grand chemin
de Neuchâtel à Pontartier traverse cette vallée,
A % Ldu village des Verrières du côté de l’Ouest,
est situé à une hauteur considérable le château
de gfoux qui domine un défilé par où l’on entre
en France. Cette vallée compte parmi ses habb
tans un grand nombre d’horlogers, de faiseuses
de dentelles, d’ouvriers en fer, etc. On y élève
aussi beaucoup de bestiaux.— A l’Ouest des
Verrières pn voit les maisons éparses qui forment
la commune de la Côte-aux-fées, dans le voisinage
de laquelle il y a plusieurs grottes. La plus
fameuse, connue sous le nom de Temple-des-fées,
s’ouvre au-delà de la cabane du Crêt; l’entrée en
est si étroite qu’on n’y peut pénétrer qu’en se
traînant sur le ventre; mais bientôt elle s’élargit
et forme trois galeries dont celle du milieu a
%oq p. de long Sttr 6 de largeqr; elle aboutit à
une ouverture d’où l’on découvre la vallée de
Ste. Croix, située dans le district d'Tverdmi. On
prépare dans les pâturages des montagnes voisines
des fromages qui Valent presque ceux de
Gruyères et se vendent communément sous ce
nom en France. — On trouve dans les rochers
calcaires du voisinage un grand nombre de pétri-
ficationè, telles que des coraux, des osfcracites
V e è z a s c a , n 34b
sans mélapge de corps étrangers, des tubulites,
¿es nautilites, des buccardites, des pectinites etc.
Chemins. A JVlotiers, v. cet art. On peut aller
à la Brévine en passant par les Bayards.(V| Brêvine).
V e r z a s c a (la vallée de), située au Canton du
Tésin, débouche non loin de Locarno et au-dessus >
de Tènêro: elle s’étend dans la direction du Nord- ^
Nord-Ouest sur une ligne de 8 h de longueur
entre la Val-Maggia et la Val-Lêvantine. Elle est
fermée par le mont Lavertezzo au pied duquel
elle se subdivise en deux petits vallons. Cette
contrée, à proprement parler, n’est point une
vallée; c’est plutôt une lacune profonde causée
par le retirement des rochers dont les parois sont
telîemen*-' escarpées que le voyageur ne peut
suivre les sentiers qui régnent au bord des précipices
de la Verzasca et des autres ruisseaux
de cette contrée, sans s’exposer à un danger
manifeste, et que les habitans ne peuvent bâtir
leurs maisons autrement que les unes au-dessus
des autres, La Verzasca coule a une profondeur
considérable au pied des deux parois, le long
desquelles les pêcheurs sont obligés de grimper
comme des champis. Cette vallee excessivement
singulière est tout-k-fait inconnue ; elle est
couverte de pâturages alpestres, de chataigners
et de noyers ; les habitans cultivent aussi la vigne,
le maïs et je chanvre.
Chemin pour entrer dans la vallée. En Venant de
Locarno, a^rès avoir passe par Gordola, le chemin
qui conduit dans cette vallée, aboutit tout d un
coup à un escalier pratiqué dans le roc, et connu