lac de ses eaux ; car elle tombe dans le Rkk
bien au-dessous de Sennwald. Les montagnes
qui environnoient le lac ont apparemment existé
jusqu’à l’époque où le Rhin cessa de couler au
travers d u > c de Wallenstadt (v. Ragatz et Bade)
et se fit jour entre'les monts Falkniss et Schoîlberg
pour entrer dans la vallée qu’il arrose maintenant,
Bans le bois de Forsteck et au village de Sax on
observe des sources sulfureuses. Cette contrée
a été de tout tems fort exposée aux tremblemens
de terre. Il est remarquable que les secousses
se font sur-tout sentir de l’Ouest à l’E s t, depuisi
le Canton de Glatis savoir par Muttikorn sur le
lac de Wallenstadt, au travers de ce lac, pat
midhaus dans le Haut-Tockenbonrg et jusqu’au
pays de Sax. L’an 1670 il tomba au-delà duj
village de Sax de grands quartiers de rochers
dans la vallée. (Une autre chûte de montagnesj
dont on voit encore les immenses débris dispersesi
jusqu’au bord du Rhin, aux environs de Ben«
wal'd , a affligé cette contrée vers le milieu doj
siècle passe* TV.)
S e n t i s (JSàntis). (V* Appen^ell) ) • .Cestii,
plus haute montagne de ce C a n to n .______
«to— 1-1 111 |
*) Henri Bosshard donne (dans les mémoires de sa PW
publiée sous le nom d"Histoire d'un cultivateur
et mise au jour par J> George M u lle r, 8. Winterj
thotir, i8 °4 ) la description d’un voyage fait sur cette!
montagne par un chemin que les étrangers ne suivent
guère ou jamais, .Voici comment il s exprime à c
sujet, page 203 et suivant. J
Depuis le F ieu x S i. J e a n , on continue quety”
tems de remonter la vallée; on passe à côté d11
S e p e i, on Ormond-iessous, v i l la g e du Canton
de Vaud. (V, Aigle).
»— ■■ ■ 1 -- --- ■
maison tout près de laquelle on voit un éboulis de terre
pour monter, en suivant une belle et agréable prairie
couverte d’habitations et nomméeN e s s e l-H a ld e , sur
le Kuhboden, plateau fertile et pareillement parsemé
de maisons. Après avoir traversé le pâturage de
Dicheten , autre plateau un peu plus élevé que le
premier, on entre par une porte à claire voie dans
un pâturage coupé de bouquets d’arbres, et traversé
par un torrent qui coule avec fracas. Ce pâturage
est connu sous le nom de la Lautre. De-là après avoir
passé un petit pont, on monte à l’Aelpli ( ia petite
Älpe), en suivant la rive gauche de la Thour qui se
précipite bruyamment sür d’énormes quartiers de
pierres. A gauche on a un joli petit bois au milieu
duquel coule un ruisseau, tantôt avec un doux murmure
et bientôt en tombant de rocher en rocher.
Alors la montée commence à devenir plus roide. On
arrive d’abord à l’Alpe de Gamplent, située à 1 1 r/i
du F i e u , St. Je a n , ensuite à la F l i e s s J l p e ,
voit quantité de sources dont la réunion donne nais-
à la Thour.Cette rivière «.précipite de ces
«auteurs avec une impétuosité inconcevable On
gagne ensuite l'Alpe Mm L och , eè il y „ , udques
chalets. A droite 01, voit te S c h a / b „g :, m„ntagne
fort éle^sée et hérissée de parois très-escarpées. La
Pente devient de plus en plus roide à mesure que l’ûn
monte au travers des pâturages de la Thourrriese
lesquels vont aboutir au S cha fboden (montagne située
3 3 1. du F ie u x St. Je a n '), après quoi l’on continue
üe monter en suivant une horrible paroi de rochers, 1
connue sous le nom de Paroi blanche, et en traversant
des quartiers de roc et des places couvertes de
ne>ge. L’on arrive ensuite au Kälber-S entis , et après
»voir traversé une arête ou croupe de rocher d’où l’o»
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