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 I )   En  descendant  droit  au  Sud  depuis  l ’ église  
 on  entre dans  un  fort  beau  vallon  parsemé d’ui  
 grand  nombre  de  cabanes;  de-là  en  suivantl(  
 sentier,  on  arrive  à  un  endroit  d’ou  l’on peu  
 descendre  par une  pente  très-roide dans  le  ravii  
 au  fo,nd  duquel  coule  le Muhlibdch.  Ce ruisseai  
 roule  ses  eaux  écumantes  sur  des  blocs  d’m  
 marbre noir superbe,  et va se jeter dans la Tam  
 A  5 minutes  au-delà  du  pont  du Muhlibath, 01 
 trouve  un  moulin  délabré,  derrière  lequel 
 Tamin  fait  une  superbe  chute «qui  est  restée  en  
 fiè rem en t  inconnue  ju sq u ’en  iflot.  P ou r  joui  
 de  toute  la  magn ificence   de  ce  sp e c ta c le   extra  
 ordinaire,  il faut  s’élever  péniblement en parta»  
 par  le  moulin  sur  une  espèce  d’avance  o u i   
 saillie^ de  marbre  qui  n’a  pas  plus  d’un  pied è  
 largeur,  et  dont l’extremite  domine  la. cascade  
 ce  chemin  n’est  pas  sans  danger,  et  soit àli  
 montée soit à la descente  il faut user de beaucouj  
 de  précaution.  Le  meunier  demeure  près  h  
 Muhlibach;  c’est  un bon homme,  très-serviablei  
 et  chez  qui  l’on  trouve  du lait pour  se rafraîchit  
 Depuis  là,  le  chemin mène  à  Vaison,  et  ensuit  
 à  Vettis  de  l’autre  côté  de  la  Tamin.  2)  En  sot  
 tant  du  village  de  Valentz  du  côté  de  l ’ Ouest, 
 '  '  •  on  trouve un  sentier  commode'   qu' > /i•  mo1 \ nte  ^  ' ^jj a  cou  
 d’un  chemin  pierreux  pratiqué par  les  bestiaux,  
 et  va  aboutir  à  une porte  à  claire-voie,  au-cd*  
 de  laquelle  ori~ suit  les  rives  du  Muhlibach ; $  
 bien  en  prenant  à  droite,  on  longe  une  f°reI  
 composée  d’antiques  sapins  d’une  grandeo 
 énorme,  sur  te  bord  d’une  prairie  en  pente.  
 H) A l’Alpe de Valentz,  2-3 1.  Depuis les chalets  
 Kn  atteint  au  bout  d’une  ou  deux  h.  de marche  
 |e sommet de l’une  ou  de l’autre des Cimes grises,  
 du  haut desquelles  on  découvre des vues magnifiques  
 sur les montagnes des Grisons,  de  Glaris,  
 de  Sargans,  de  VAppenzell  et  du  côté  du  lac  de  
 ^Constance.  —  On  trouve  aussi de  belles  promenades  
 au  Sud  de  la  gorge  de  la  Tamin;  mais  il  
 est  impossible  de  s’y  rendre  depuis  les  Bains  
 autrement  qu’en  gravissant  les  hautes  marches  
 d’un escalier très-roide  et  taillé  dans  le roc.  Du  
 fieu  agréable  où  est placé  le  banc  de Mon-repos  
 part  à gauche  un  sentier horizontal qui se sépare  
 pu chemin de  Valentz et mène  sous  des  hêtres  et  
 des  érables d’une grande  beauté  en  sept minutes  
 nau petit pont  jeté  sur  la gorge de  la Tamin,  dans  
 ljendroit même  où  les  deux parois  de rochers se  
 rejoignent  entièrement,  A  droite  elles  se  séparent  
 de nouveau;  mais  ce  n’est pas  sans peine  
 |que  l’oeil  découvre  au  fond  de  cet  abyme  de  
 290 p.  de profondeur  les  ondes  écumantes  de  la  
 rivière dont il  est  impossible d’entendre  le fracas.  
 K)n a déjà vu plus haut que  c’est dans  ce  gouffre  
 que  les  eaux  thermales  prennent  leur  source,  
 pied  du  long  escalier,  connu  dans  le  pays  
 ■tous le nom de  la Stieghe,  est  à  quelques pas du  
 ■ont;, cet  escalier s’élève  le long  de  la paroi  de  
 Hocher a  la hauteur  verticale de 250 p.  et c’est le  
 ■lus  haut  qu’il  y  ait  dans  toute  la  Suisse.  Les  
 ■■L^] so• n* nes qui  n’y• ' sont pas  accoutumées, doivent 
 ■uoisir  un  tejns bien  sec pour  gravir ce singulier