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là qu’on reconnoît distinctement la structuri
intérieure de cette montagne. Les couches de
brèche courent de l’Est-Nord-Est à l’Ouest-Stid-'
OueSt et sont fortement inclinées au Sud-Est-Snd,
savoir sous un angle de 50 à 70o, L’inèlinâisonj
et là direction des oouches' calcaires dû côte de]
Wésen sont exactementLes mêmes, ce qui donne
lieu de conclure que ces couches reposent sur la
brèche. On n’en peut cependant pas observer
dans cet endroit la superposition immédiate, |
cause d’un éboulement qui a comblé l’espace qui
existe entre la pierre calcaire et la breche ; peut*
être qii’ en montant plus haut, ou bien en faisant
des recherches de l’ autre côté sur lé revers du
Rothenberg, on parviendroit à s’ en assurer par
des observations directes* Les cailloux roules
de ces énormes montagnes de brèche sont des
granits et des gneis de toutes les espèces, f||
schistes siliceux, des pierres de corne, des pierres
a feu> des porphyres, des marbrés, diverses
sortes de pierres argileuses , des pierres martiales
et, des'pierres roulées composées d’une brèche de
très-ancienne formation. Le cément qui réunit
tous ces éboulis, est composé d’un grès calcaireJ
rougeâtre et très-solide. Au pied de laJ mond
•tagne de Schennis ou fa i vu cette brèche tout
fraîchement brisée au moment ou l’on travàilloit
à élargir la grande roufe, j ’ai observé des blocs
foulés énormes du contenu de 50 p; cubiques et
au-delà. Mais à 4 ou 6 p. plus haut leur circón'
férence diminuoit de plus en plus., Les couches
de brèche étoient en outre coupées de plusieurs
veinés
veines de spath calcaire. Ces veinés dont l’épaisseur
étoit de 6 lignes à 1 pouce* étoient verticales
ou obliques selon qu’elles suivoient les
contours dés cailloux roulés. A l’angle occidental
de la montagne dé Schennis, lequel forme un
flanc nud du côté du Ziegkelbroucke, toutes les
pierres de la brèche ont leur surface la plus
laro-e tournée au Sud-Est-Sud ou au Nord-Quesf-
j }Çord. — „Il est probable que les mêmes courans
¡qui brisèrent jadis par le milieu les montagnes
[calcaires du lac deWallenstadtdéchirèrent aussi
l e s formations calcaires et de brèche de ces contrées.
W i l d h a u s * village situé à l’extrémité supérieure
du Tockenbourg i. au Canton de St. Ga%
La Thpur prend sa source en deux bras dans un
terrain marécageux, peu éloigné de ce village*
et connu sous le nom du Munsterried; elle ne
tarde pas à devenir très-impétueuse* (V. suf
[cette rivière les art. Tockenbourg et Thurgoviey
[Wildhaus est'l’endroit d’où l’on peut le plus aisément
monter sm le Sentis: c’est une excursion de
¡5 lieues de marche* (V. Appenzett et Sentisy. A
(l’Ouest de Wildhaus sont situées les meilleurs Al*
jpes du Tockenbourg; les pâturages s’étendent jus-
Iqu’au Speer vet sur les croupes des rocs ^henus
[dont la rive septentrionale du lac de W%llenstaâi
[est hérissée; Au-dessus de ces pâturages s’élè-
Ivent sept aiguilles, savoir celles d’Astakaferriick^
(de Wiichhauserruck, de ,Schafrück, dé Zoûsiol*
[de Briseberg, de Schibenstol et de Lünèrruck où
ISèlunerruck.! Ces aiguilles forment les sommités
[des montagnes de X’Ochsenkamm et de Sicheikamm
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