ISghërl, Hentri de Hitnenberg trouva le moyen de
conseiller aux habitans de Schwytz de garnir le
défilé de Morgarten ; il se s et vit à cet effet d’une
flèche qu’il décocha du côté d'Art où ses amis
fàisóient sentiti elle. Hermann de Hunenberg au
contraire, prit parti contre les Confédérés, qui
détruisirent le château de cette famille en 1386
à la suite de la bataille de Sempach. On trouvera
à l’article Knonau. Phistoire des anciens châteaux
de Maschwanden et de Rnseck, qui étoient situés
à ï h % de Zoug, Morgarten, lieu devenu si
fameux par la première victoire des Confédérés,
n’est qu’à 3 1. de cette ville, (V. Egeri), Le
Canton de Zoug, tout petit qu’il est, a l’honneur
d’avoir fourni aux Suisses quelques-uns de leurs
plus grands Capitaines dans les tenus les plus
dangereux, çÿeah Waldmann, le héros de Moraï,
étoit de BMckenstorf, village situé à 1 1. de Zoug.
(V. Baar et Zurich'). Toute une suite de braves
guerriers, issus des familles Colin, Steiner et de
Zurlauben ont versé leur sang dans les combats.
Cette dernière famille a compté plusieurs grands
Généraux au service de France. Antoine-gfean-
. Dominique de Zurlauben, dernier rejeton de cette
illustre famille *), Lieutenant-général au service
de France, et membre de l’Académie des
çriptions et des helles-lettres, s’ est fait un grand
nom dans les annales dé la littérature et de l’his*
toire de la Suisse **). Sa bibliothèque, la plus
*•*) Mort en 1^99. inior/-iai?î^ ne’« m
i On a rrtdiqué plusieurs de ses ouvrages dans la Sect.
XVI I I . du I. vol. de ce Manuel. H éft.iste ..en. outre
* " Zpue.t 4§ b ■
considérable qu’aucun particulier possédât en
Suisse , eontenoifc plus 4 e richesses en matière 7
d’histoire que la plupart des bibliothèques pu*
bliqaes ~ E’an 1435 ^ 5 de Mars, on entendit
s Zoug un bruit effrayant à la suite duquel une
rue entière avec une partie des tours et des murs
de la v i l l e s’abyrnèrent dans le lac. Soixante per«
| sonnes, entre autres Colin, chef de la République,
s a ; femme, et Wikard archiviste, y péÿrent; ou
I retira des eaux le fils de Colin ; cet enfant, nomme
Aâelrich, fat trouvé dans son berceau qui nageoit v
sur le lac. Les archives de la ville furent détruites
par dés flots» L’an 1594, quelques maisons
s’enfoncèrent de nouveau dans le. lac ; et une
grande partie de la ville fut consumée par les
j flammes en 1795. On remarque à Zoug même:
l’arsenal, où l’on voit un grand nombre d’armures
enlevées par lés Suisses à leurs ennemis, ainsi
que la bannière de la v ille , teinte encore dti.
sang de Pierre Colin, et de son fils, qui furent
tués en 1422 à la bataille de Bellinzone (v. cet art.)
A l’hôtel-de-ville, une excellente carte du
| Canton, levée par le Colonel Landwing, et des
L? un grand n o m b r e d’excellens mémoires de ce savant
militaire dans le recueil de Y Académie royale des
Inscriptions et des belles-lcttres, Tom. 23 25 » 31 ,
34. 35, 36, 4° . v;: S S S l i i
D A l’âge de 8° ans il s’est vu contraint de coder sa
bibliothèque au Couvent àe M û r i, contre une rente
viagère, ayant perdu toutes ses pensions en F ran c e ,
ou n’en étant point payé, pendant le cours de la
révolution. Cette bibliothèque est actuellement à
A ra u .. (V. cet art.) "