Cascade du ruisseau de Schéclien. Au pied du jfiatiti*
wrnd le ruisseau de Schéchen, autrement nommé
Je Stubi, hit une chute de plusieurs centaines de
pieds de hauteur; un peu plus loin on apperçoit
tout d’un coup plusieurs hautes montagnes et le
glacierJÈe Rauchi. De Speiringhen ìA lto r f 1 1. f2.
Le Linththal. Cascades. Le Pantenbrücke. Du village
de Linththal au Pantenbrücke, 1 1. ^2* A une
demi-lieue au-delà du village on apperçoit la superbe
cascade du Fetschbach, torrent dont la source
est'sur le Clausen. Cette chûte d’eau mérite d’être
vue de près. Au bout d’une autrè demHieue on
se trouve en face d’une seconde cascade nop moins
belle que la première ; elle est^formée par le ruisseau
de Fismatt ou Schreien qui descend des
glaciers de VAttenokrm, et que l’on apperçoit de
tout loin semblable à une écharpe blanche et mouvante.
Les montagnes colossales du Selbstsanft,
du 1*Altenohren et du Baumgarten terminent cette
délicieuse vallée'" en formant une enceinte sémi-
eirculaire d’uu aspectmélancolique. Melchior Thout,
géant de 7 pieds 3 pouces , que l’on conduisoit
de ville en ville pour le faire voir aux curieux,
était né dans cette partie du L in th th a lDe-là il
reste encore une montée d’une demi-lieue par une
pente très-roide jusqu’au Pantenbrücke. C’est uni
pont construit sur la Linth que l’on voit bouillonner
au-dessous de soi à la profondeur effrayante
de 196 pieds. Ensuite on passe' sur les Alpes de
Lmmern, de Sand et de Baumgarten, Le pont
de ftn to 'n ’a tout au plus que 12 pas de longueur,
et n’offre d?ailleurs rien de bien curieux; mais
îa profondeur de l’abyme au-dessuâ duquel il est
■ élevé, la solitude affreuse qui y règne et les dé»
| chiremens épouvantables des rochers énormes dont
' il est entouré rendent ce lieu remarquable.
Sources de la Linth. Le ruisseau d’Oberstaffel,
| par lequel s’écoule le glacier du Ghernsistock sur
ï la Eanâ-Alpe supérieure, forme en passant sur
■ la Eand-Alpé moyenne une des plus hautes cas-
. ' 1 1 • ff ■
1 cades qu’il y ait dans le Canton de/Claris; il va
i se réunir sur la Sand-Alpe inférieure àu Sdndbach,
I autre ruisseau qui sert d’écoulement aux glaciers
I du Dodi, après quoi il coule au pied du Eelbstsanft
■ dans un lit d’une largeur considérable; à une demi-
f lieue au-dessus du Pantenbrücke il reçoit les eaux
, du ruisseau de Limmern que forment celles du lac
■ de Moutten en s’échappant au travers du Kistenberg,
K au pied duquel on les voit paroitre. Ces trois ruis-
! seaux réunis prennent le nom de Linth.
Chemin de Dissentis» Dü Pantenbrücke jusqu’à la
Eand-Alpe supérieure, 4 lieues de montée, en
I partie assez roide; les pâturages sont au pied du
! prodigieux Dodi, du Ghernsistock, du Treibstock
\ et du Gaisboutzstock, entre lesquels sont situés
des glaciers considérables. Un chaos de débris
I de rochers couvre les divers gradins de la Eand-
| Alpe et le voyageur se voit entouré des scènes s
les plus sauvages que la nature déploie dans les
f hautes montagnes ; il |S 1t rouve tou• te so"irlte de laitage
dans les chalets. De la Eand-Alpe supérieure on
ï peut se rendre fen 3 heures à Disentís dans le pays
des Grisons ; en chemin l’on traverse le glacier
situe entre le Dodi et le Gaisboutzstock.