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 à  l’école '  cantonale  à’Aarau.  Cabinet  d’histoirç  
 naturelle  chez  M,  le  Chapelain  Kopp,  à  St, Léo*  
 dégar,  imFIof.  Collection  de  paysages  suisses,  
 chez  M.  le  Chanoine Fleischlin.  ■—  La  célèbre carte  
 topographiq.ue  en  relief  d’une  partie  de  la. Suisse,  
 levée  d’après  nature  par  feu  M.  le  Gén.  Pfyffir,  
 dans la maison duquel les étrangers peuvent lavoir,  
 Ce magnifique ouvrage,  inventé  et  exécuté parce  
 savant  militaire,  représente  60  lieues  quarrées,  
 savoir  les  Cantons  de'  Lucerne  et  d’Unterwali,  
 outre  les  parties  limitrophes  de  ceux  de  Berne,  
 Ury,  Schwytz  et ¿Zurich.  Les  plus  hautes  montagnes  
 de  9700  pieds  ont  sur  ce  relief  lopouces  
 au-dessus  de  la  surface  du  lac  des  fflaldstettes,  
 L’ensemble  a  20 pieds  de  France  en  longueur,  
 et  12  pieds  en  largeur ;  il  est  composé  de  pièces  
 . quarrées  que  l’on  peut démonter,  et  forme incontestablement  
 la  meilleure  carte  qui  existe  de ces  
 contrées  *),  On  ne  peut  voir  sans  admirationla  
 précision  avec  laquelle  les  formes  des montagnes  
 et  des  rochers  ont  été  figurées,  l’exactitude qui  
 brille  jusques  dans  les  moindres  détails,  et la  
 vérité  frappante  de  l’imitation  de  la  nature.  Pas  
 un  sentier,  pas  une  cabane,  pas  un  croix  n’ont  
 été  oubliés.  Tout  voyageur  avant  son départ de  
 Lucerne  peut  y   étudier  toute  la  route  qu’il se  
 propose  de  faire  dans  les  montagnes  voisines»  
 et  à  son  retour  completter ,  étendre  et  perfectionner  
 les  connoissances  imparfaites  qu’il 
 O  MM.  D u n k e r ,  de MècheLn  et  K la u sn e r,  ont  pu^   
 des  dessins  et  des  cartes  gravées  d’après  ce 
 se  procurer  dam?  ses  courses.  Quand on  observe  
 ce  magnifique  ouvrage  du  haut  en  bas,  il  oifre  
 à  peu  près  l’aspect  d’une  grande  carte  de  géographie. 
   Mais  pour, jouir de l’illusion poussée au  
 plus  haut  degré  il  faut  se baisser de manière  que  
 les  regards  effleurent  la  surface  du  relief qui  repose  
 sur  une  table.  Dans  cette  position,on  voit  
 toutes  les  collines,  les  montagnes  et les^ rochers  
 en  distinguant la  forme,  la  hauteur  et  les  dimensions. 
   Tous  ceux  qui  Verront  ce  chef-d’oeuvre  
 en s’y prenant ainsi  seront  frappés  de l’exacte ressemblance  
 qu’il  présente  de  tpus  côtés  avec  le  
 grand  théâtre  de  la  nature.  M.  le GénéralPfyffer  
 a  le double mérite  de la première idée de  ce genre  
 d’imitation  de  la  nature,  et  de  l’exécution  la plus  
 heureuse  due  à  ses  rares  talens,  à  son  assiduité  
 et  â  sa  persévérance  incroyable.  On  a  dès  lors  
 exécuté  des  ouvrages  semblables  représentant la  
 vallée  de  Chamouny,  les  n\ontagnes  du  district  
 d'Aigle,  eelles  du  St,  Gothard,  le Canton  de^Ta-  
 rich,  et même  toute  la  Suisse  (v. Aarau). — Les  
 "trois  ponts  méritent  aussi  l’attention  des  voyageurs. 
   La  danse  des  morts  dont  le  pont  des  
 moulins,  sur  la  Reufs,  est  orné,  est  l’ouvrage  
 du  peintre-Meglinger.  Le  pont  de  Rappel,  bâti  
 sur l’écoulement du lac,  a 1000 pieds de longueur ;  
 °n y  voit 2oo tableaux  qui  représentent les  grands  
 exploits  des  Suisses,  et  dont  M.  Félix  de  Bal-  
 tiasar  a  publié  des  explications;  enfin  le  ffof-  
 rucke,  ou  Pont  de  la  Cour,  a  1380  p.  de  long, 
 et sert de  communication entre les principaux quartiers  
 de la ville,  et celui qu’on nomme Hinterstadt,