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 des montagnes  de  grès,Ientre  autres  celles  du  
 Bomli  et  de  VUetliberg.  La  cime  escarpée  et  
 déchirée  qu’offre  de  toutes  parts  cette*dermère,  
 est composée alternativement de couches'de grès  
 et  de  bancs  d’un  sable  très-pur.  On  observe  
 commodément  cette  stratification  du  côté  du  
 Sud-Ouest  dans  l’endroit  où  les  gens  des -Campagnes  
 viennent  prendre  du  sable.  D’énormes  
 débris de brèche ,  tombés du  haut de cette  cime,  
 sont  épars  au  Sud-Ouest  de  VUetliberg,  le. ion g  
 du  grand  chemin.  Sans  doute  que  les hrèehes  
 du Hôrnli et de VUetliberg sont les derniers restés  
 d’une  formation  très-étendue  de  ce  genre  de  
 pierre  laquelle  recouvroit  autrefois  les  couches  
 de  sable  et  de marne  que  l’on  voit  aujourd’hui.  
 En faisant le tour des parois escarpées du'sommet  
 de VUetliberg ',  on  observe  dans  la  montagne des  
 enfoncemens  et  des  excavations  si  frappantes  
 que  l’on  ne  sauroit  y   méconnaître  l’action  des  
 eaux  et  de  leurs  courans.  H  a  été  question  à  
 l’art.  A  Ibis des  couches  de houille  qui parcourent  
 la formation de grèsf  et à  l’art.  Etzel  des  déchi-  
 remens  qu’elle  a  subis  et  de  la  quantité  prodigieuse  
 de blocs de débris que l’on y  voit épars *),  
 entre  autres,  d’une  espèce  de  pierre  argileuse  
 rouge  et  de  brèche  de  la même  couleur  ((JnïM-  
 waké)  que  l’on  rencontre  dans  toutes  les  parties  
 du Canton,  mais  spécialement dans .le bassin  de 
 * )   Un  des  plus  énormes  de  cès  blocs  es t   , celui  gui  se  
 t rouv e   sur   la  r iv e   droite  à  i - l .   i/*2  de  la  vi lle  près  du  
 Village  d'Mrlièack  et  à   1 / 2   1.  au-dessus  de  la  maison  
 de  campagne  de  la  S ch ip f.  ' T 
 .  Ziîr ic h î »(JuANton  47-5 
 U ïfMtk -efe dans les'collines fie décombres qui  s’y   
 trouventi  IL est  piobajble  que  le  Rhin  couloit  
 autrefois dans  le  bassin  du  lac  de Zurich,  et  de  la  
 Jjn tk '/N .  lè-dessus  Ragatz  et  Bade):  A  cette  
 époque,  lorsque  cet immense  bassin  ne  formoit  
 qu’un, seul lac  jusqu’au i,Lègherberg,  le UindenhoJ  
 et  les  autres  collines  du  Petit Zmich  s’élevoient'   
 sans  dôute  çojume: des  îles  au-dessus  de  la  surface  
 des  .eaux.  On  trouve  au  Sud-Ouest  de  
 VAlbis  d’ excellente  argile  aux  environs  de  
 jin.oMU ;  elle  est  susceptible  d’être  polie  dès  
 qu’elle est à  moitié  sèche,  et Uon  en  fait de  fort  
 beam^ .;ustensiles  dercuisine ;  on  en  tiroit  déjà  
 parti  du  tems  des  Romains.  (V,  Knçnau').  On  
 reiwontj'e de belles  tourbières  en divers  endroits  
 fie  ce Canton ;  la tourbe  que  l’on  en  tire  a  remplacé  
 avec le plus  grand  succès  le  bois  à  brûler  
 qui  ppmmençoit  à  devenir  assez  rare.  •—  Il  y   a  
 aux; environs  à'Egli&au  de  la  mine  de  fer  pisi-  
 forme *  renfermée  dans  les  bancs  d’argile  feiyru-  
 gineux equi  régnent  tout le long  du  -gfura  (v.  
 cetLart^  On  remarque  aussi  que  les  environs  
 .tfEglisan  sont très*exposés  aux  tremblemens de  
 terre,  .Cette  ville  est: située dans la  direction du  
 ¡/jura,  et  à  peu  de  distance,  des  dernières  ramifications  
 de  cette  chaîne  de  montagnes  du  côté  
 du  Nord-Est.  Il  est  possible  que  c’est  à  cette  
 position  qu’il  faut  attribuer  les  fréquentes  secoussesqui  
 s’y   fo n t  s e ntir ry a r   ^ëprms“ le  XI.  
 siècle !  les  diverses  parties’  du  mont .£fwa  ont  
 été  plus  ou  moins  sujettes  a  l’influençe  des  
 tremblemens  de  terre,  -