grandeur et la vigueur de sa végétation. 1*
habitans en font des litières pour leurs bestiau
En montant à A r t , on trouve: Broinus gracilu$,
JElymus europat ’.s , dans les bois. Svrertia perenii
Gentiana purpureu, G. lutea. Anentone 'vernalis. Vii
grandijlora. Aconitum napellus, dans les pâtura^
entre le R i g h i t a e l et u ct c h f. ,
Faits géologiques. Sous le rapport delà géologi
le Righi est une montagne des plus intéressantes
Elle est composée depuis la base jusqu’au som®
de couches de brèche alternant avec des touck
de grès. La brèche contient des cailloux ronü
de toute grandeur depuis celle d’un gros gr»
de sable jusqu’à des.masses de 50 p. cubes. Ci
cailloux sont liés entre eux par une pâte degii
à grains grossiers mêlé d’ un cément calcaire
solide que quand on casse la brèche on parviei
plutôt à rompre les fragmens de pierre qu’àli
en détacher. Les pierres roulées qu’on iront
dans ces brèches sont: diverses espèces de gratii
de gneis, de porphyre, de schistes silice»
(pêtrosilex de M, de Saussure'), dé pierre de corm
de pierre à feu , de pierre calcaire saline et coi
pacte, et d’un grand nombre d’éboulis rouge»
argileux et imprégnés de fer dont la decotnfi
sition teint en rouge le cément de la bredn
(ce qu’on observe en divers endroits, parexetnf
sur le revers1 occidental), et colore en vi|
rouge les flancs des rochers. Le revers sept®
trional du Righi offre un escarpement absolu^
vertical jusqu’au bord du lac de JZoug. &
coupe extraordinaire est singulièrement coiw11™
»nr observer la stratification des rochers de la
■ontagne, sur-tout aux environs à'Art, de
fflalchtvyl et d’Immensée. Les couches de la base
ont 50 à 60 pieds d’épaisseur; à une plus grand»
hauteur elles en ont le plus souvent une trentaine.
Elles sont d’une régularité frappante,
parfaitement rectilignes, et sans aucune courbure.
Elles courent du Nord-Est au Sud-Ouest et s’inclinent
au Sud sous un angle d’environ 30 degrés.
Les revers du Sud et du Sud-Est de cette montagne
ne sont pas composés de brèche, mais dé
pierre calcaire d’un gris foncé. Quand on se
promène depuis Art jusqu’au lac de Lowertz, au
pied de l’escarpement du Righi, on voit la formation
calcaire s’élever dans la direction de l’île
de Schwanau le long du Righi, et on y observe
tout à côté de la brèche une pierre calcaire dont
grain est d’un brun rougeâtre et dans lequel
ilfse trouve beaucoup de mine de fer lenticulaire,
«ne circonstance fort remarquable, c’est que la
direction et rinclinaison des couches de cette
pierre calcaire sont exactement les mêmes que
celles de la brèche, de sorte que la pierre calcaire
qui occupe la partie méridionale de l’escar-
ppment doit nécessairement reposer sur la brèche
dû Nord, ( V. des détails ultérieurs sur cette
■mation calcaire à l’art. Sckwytz), Quant au
B rent de fange du revers occidental du Righi,
V. IVÿggis,
^ppperçu géologique sur toutes les montagnes composées
■ débris qu’on voit au Nord des Alpes. On trouve
■ apperçu succinct sur les formations primitive