
 
        
         
		calcaire  jaunâtre  mêlé  de  quartz;  ce  spath^que  
 l ’on  trouve  immédiatement au-dessus  du sommet 
 [montagne :  on  y   observe des  enfoncemens bizarrement  
 contournés  et des  élévations applaties  qui 
 \   . . .   ,   l ne  p eu v en t  avoir  d’autte  cause  qqe  1l 'aaccttiioonn   ddee 
 de  la  montagne  donne  du  feu  avec  le  bnque  ^   laciers.  En  effet ,   les  eaux  renfer- 
 17)  sur  le  sommet  ffieme  on  ne  trouve  que  de“ ®*  
 la  pierre  calcaire  grise  fort  compacte,  Toutes  
 les  couches  de  la  formation  calcaire  du  Gemmi 
 et  des montagnes  voisines  sont  inclinées  au NO.I  
 On prétend avoiîUrouvé des  cochlites  et des  téré-l  
 bratulites  sur  le  Gëmmi;  pour  moi,  je  n’y  ail  
 jamais  vu  de  pétrifications,  quoique j ’y  aie passé!  
 bien  des  fois;  cependant  il  n’est point  impossible!  
 qu’il n’y   en  ait,  puisque  j ’en  ai trouvé  beaucoup!  
 sur  les  Monts Stroubel  et  Retzli,  situés  du  côté!  
 du Sud-Ouest'et à peu de distance du Gemmi,  L e !  
 revers  méridional  de  cette  montagne  à  éprouvé!  
 d’affreux  bouleversemens  ( v.  là-dessus  l’articlel  
 Leuk);  les  hautes  sommités  qui  étoient  situées!  
 entre  les  deux  cimes  du  Gemmi  à  l’Est,  et  la!  
 pointe  de  rochers  qui  domine  le  glacier  de LamM  
 mern  à  l’Ouest  se  sont  .abymées  et  leur  débris!  
 ont  formé  ces collines  considérables que l’on  voit!  
 au pied  méridional du Gemmi,  et qui  sont actuel*!  
 lement  couvertes  de  gazon  et  de  forêts.  C’est!  
 ainsi  que  cette montagne,  autrefois  hérissée  de!  
 pics et de pointes  comme  celles  qui l’environnent,!  
 s’est applatie  et  considérablement  abaissée. 
 Origine  des  singularités  que  présente  la  Surface: du  
 revers septentrional du Mont Gemmi.  Avant ces  cbÛ-B  
 tes  ,  le  revers  septentrional  étoit  chargé^  ‘d’un!  
 immense glacier qui couvroit toutes les montagnesB  
 jusqu’au  dessous  du  lac  de  la  Daube.  C’est  ce!  
 què  prouve  manifestement  la  surface  de  cette! 
 mées  sous  les  masses  d’un  glacier  coulent  en  
 faisant Anille  détours  pour  trouver  une  issue 5  
 dans  leur  cours  elles  rongent  peu  à  peu  la  surface  
 des  rochers;  le  lit  de  ces  petits  ruisseaux  
 devient de plus  en  plus profond,  et les  intervalles  
 qui  les  séparent  finissent  par  former  des  élévations  
 applaties.  Lorsque  íes  sommités moyennes  
 du Gemmi se furent abymées,  la partie supérieure  
 du  glacier  n’étant  plus  entretenue  par  les  neiges  
 de  ces  hauteurs  ne tarda pas  à disparoître entièrement; 
   c’est  ainsi  que  le  Gemmi  reste  à  nud,  
 tandis  que  des  deux  côtés  de  cette montagne on  
 voit  descendre  des  glaciers  du  haut  dés  sommités  
 voisines.  L’examen  attentif du mont Gemmi  
 et de diverses autres montagnes m’ont convaincu  
 que  ce  phénomène  que  présentent les  surfapes de  
 Ices  mêmes  sommités  provient  uniquement  des  
 ^glaciers  dont  elles  ont’ été  couvertes  autrefois. 
 G e n e r o s o (// monte'),  situé  dans la V ilM u g -  
 , gia,  pays  de  Mendrisio,  Canton  du 1 Tesin,  et  
 remarquable  par  ses  plantes  rares.  (V. Mendrisio). 
 Genève'*).  Aúberges:  Les Balances,  l’Ecu de  
 \  Genève, Y Ecu de France, laCouronne, Y Hôtel d'A  ngle-  
 terre ou au Sécherop ;  cetîe dernière,  qu’on trouve  
 à  un quart  de  lieue  de  la  ville,  sur  le  grand 
 * )  la  belle  Carte  de  Genève  et, de  son  te rritoire%  
 p a r   M.  Mallet.  Genève  1776.