■F
où il est très-étroit et bordé de précipices,
sorte que les étrangers qui font ce trajet â chev
doivent user de beaucoup de.précaution, Pend:
la seconde heure on traverse des prairies, sans
aucun danger. On doit conseiller aux malades
et aux femmes de se faire porter sur un brancart
ou dans un fauteuil depuis Ragatz ; car cette
manière de se rendre aux Bains est la plus sûrj
et la plus commode. C’est par ce chemin qoé;
l’on porte ou que l’on mène sur des traîneaux
toutes les malles et autres effets des hôtes
Pfejfers. Le prix de transport pour chaque quinta
est réglé par les Magistrats. —• Le second chemin,
après avoir passé le pont de la Tamin, va en i
au couvent et au village de Pfejfers. Quoique
montée-soit assez roide, on peut cependant fai
ce trajet à cheval. Depuis le couvent on sui
un sentier agréable, pratiqué à droite et à pei
de distance de la gorge, jusqu’au grand escalier
taillé dans le roc, par lequel il faut descend«
dans cette gorge et aux Bains, i l . V. Pj
(Bains de). — Depuis le couvent on peut aussi
en passant par Vettis continuer sa route à cheval»
jusqu’à quelques maisons isolées que l’on trouvt
droit au-dessus de ce grand escalier, connu dans
le pays sous le nom de Stiege, Alors il faut quitter
sa monture pour descendre dans la gorge. — Je
conseille aux voyageurs à pied de passer
Valentz pour aller aux Bains depuis Ragatz et de
s’en retourner par l’escalier et par le couvent
Pfejfers ; ensuite selon qu’il conviendra le ffifeui
à leur plan, ils pourront descendre depuis
R a g a t z ,
Bauvent au Tardisbruck pour gagner Coire, ou
bien du haut de l’escalier se rendre par Vettis et
la r leKunkelsberg à Richenau. V. Pfejfers (Bains de).
! Avant d’arriver au couvent, en venpntde Ragatz,
on découvre des vues agréables sur la large
: vallée de Sargans et sur le Rhin, sur le Schollberg,
> Sur la ville et le château de Sargans, sur les sept
Kouhfirsten et sur les montagnes de Wer.denberg,
de Sax, etc. A quelques minutes du grand
fcescalier on trouve, en allant au couvent, une
place au. bord dp précipice au fond-duquel 011
apperçoit les bâtimens des Bains droit au-dessous
de soi et à une profondeur effrayante; c’est un
aspect des plus singuliers. De Ragatz à.Sargans,
b l (v. Sargans'). — De l’autre côté du Rhin au
Kluciensteig, v. cet article. Le plus court chemin
¡pour se rendre à Mayenfeld et gfennins, est de
gagner les hords du Rhin depuis Ragatz, et d’aller
fdu côté de la montagne de Fies ch on les gens à
[pied traversent le fleuve sur un bac. Les ca-
fvaiiers et les voitures se rendent au Tardisbruck,
f !■ °ù ils passent le Rhin, A Coire, 4 ou 5 1. ;
B ’es avoir passé le Tardisbruck, on franchit la
idquart sur le Zollbruck (Pont du péage); ce
Hrent sort à gauche du Prettigau, au travers
■ne gorge fort resserrée nommée la Clous ÇKlus)^
■f- qu’on voit le beau village de Malans,
N°ur d un favori des Muses, l’aimable Salis-
de-là on passe près du château de Marsch-
■ ^ ^ Ighis, par Zitzers, à côté des ruines du
|P eai^ d Aspremont, et de Trimmis d’où on
Ve a Coire, (V, sur les particularités du