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 glacier  et  sur  toutes  ÎeS  hàuteUrsj  Senetio  viscosus,  
 Hieracium  grandiflorum  Ail.* Epilobium Dodonaei Vj[|  I  
 Pinus  cembra  ( le Pinier des Alpes  ou À r o lie r J.  Co'ro-  
 n illa  glauca ;   cette plante,  particulière  aU V a  la   
 se  trouve nulle part  ailleurs que  sur le cheniinde fÇüron\  
 fie   aux  B a i n s .   Imperatoria  ostruthium,  à  une lieusi 
 du  village,  dix  côté  du  Nord,  près  du  sentier  qui mène  
 aux Alpfes,  parmi  des  schistes  calcaires  en  décomposition,  
 J ’ai  trouvé  dans  le  même  lieu  une  magnifique  Angéli-l  
 que  de  g  à  10  pieds  de  hauteur;  elle  étoit  eh  pleine  
 floraison  â  la  fin  de  Juillet,  La  belle  Gentiane  yann»  
 croît  eh  abondance dans une  forêt  située entre  les  Bains\  
 et  la  G a l e r i e   sür  le chemin de S i c  r r e.   On  la  trouve  
 en  fleurs  à  la  fin  du  mois  de  Jüin.  Potentilla  caules-]  
 c en s ,  sur  les  rochers  entre  I n d e n   et  S a l g e s ,  'ffifl  
 phrasia  viscosn *  dans  la  forêt  qu’on  trouve  en  avant]  
 de  S a l g e s ,  quahd  on  descend  dës  B a i n s t  Cette  
 plante  he  croît  nulle  part  ailleurs  en  Suisse;  elle  eX-  
 haie  une  odeur  analogue  à  celle  de  la  pomme  reinette,!  
 Micropus  erectus,  près  de  S a l g e s . 
 Faits  géologiques.  Toutes  les  montagnes  des environs  
 sont  composées  de  pierre  calcaire  assise!  
 sur  des  schistes  argileux  ou  calcaires  ( V.  la  suc-|  
 cession  remarquable  des  diverses  couches  horbj  
 zontales  de  cette  formation  à  l’art. Gkemmi ),  Sur  
 le  chemin  du  Gkemmi ,  à  un  quart  de  lieue M  
 village,  on.rencontre  quelques  blocs  de  rochers  
 d’une  grandeur  très-considérable  qui  sont  tombes  
 autrefois  du  haut  des  montagnes  calcaires.  1»  
 sont  intéressans  en  ce  que  l’on  y   peut  observer  
 de  là  manière  la  plus distincte là  filature  et la  stratification  
 de cette formation  calcaire.  Les schistes 
 s’élèvent  du  fond  de  la  vallée  du  Rhône  jusqu’à  
 une demi-lieue au-dessus du  village >  et  de-là  continuent  
 de  s’étendre au-dessous  de  toutes  les montagnes  
 calcaires ;  de  sont  ces  schistes  qui  ont  
 causé  les  grandes  chûtes  qu’ont  éprouvées  plusieurs  
 des  cimes  dé  la  chaîne  septentrionale.  
 Toute  la  vallée  des  bains  de Leuk montre  à  l’ob-  
 Servateui*,  qu’une  épouvantable  chûte  de  montagnes  
 ÿ   a  eu  lieu  dans  des  tems  bien  antérieurs  
 à l’histoire des Valaisansi  Cette  large  vallée forme  
 un  triangle  dont  la  base  s’appuye  le  long  de  la  
 chaîne  «du  Gkemmi >  et  dont  les  deux  autres  côtés  
 sont  indiqués  par  les  bancs  des  montagnes  calcaires  
 ;  ces  deux  suites  de montagnes  qui offrent  
 l’analogie  la  plus  parfaite  sous  les  rapports  de  la  
 direction,  de  la  situation,  de  la  nature  et  de  l ’inclinaison  
 (le s  uns  et  les  autres-sont  penchés  du  
 côté  du  Sud)  se  rapprochent  assez  considérablement  
 l}un  de l’autre  du côté de la vallée  du Rhône,  
 à  2  lieues  du  Ghemmu  La  Dülâ  coule  au  fond  
 du  précipice  qui  les  sépare  et  travaillé  sans  cesse  
 â  creuser  plus  profondément  son  lit  dans  lés  ardoises. 
   De  toutes  les  montagnes  voisines,  le  
 Gkemmi  est  Celle dont  les  chûtes  ont  le  plus  considérablement  
 abaissé  et  diminué  la  hauteur,  et  
 augmenté  l’escarpement;  mais  cela  vient  de  ce  
 qu’il  reposé  sur  des  schistes  friables,  au  lieu  que  
 les montagnes qui l ’entourent offrent plutôt a leurs  
 basés  des schistes  calcaires  que  traverse une multitude  
 de  veines  de  quartz  et de spath J  c’est dans  
 des  schistes  de  dette  nature  que  j ’ai  reconnu  à  
 üne  lieue du village  du  côté  de  l’Ouest,  dans  leur