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Breuil il y a de l’hématite spécülaire, de belle
dolomite, avec de petites trémolites et des py.j
rites cubiques d’un jaune de laitom Depuis le
Breuil jtisqu’à Châtillonles rochers de la Val-
Tornanche sont pour la plupart composés de sef-
pëntine et de pierre calcaire grenue micacée
(M. de Saussure). V. à TarUAnzasca des obser-
vations géologiques sur le passage du Col m
mont Cervin à la vallée d'Ayas. Les vallées de
St. Nicolas et de S as s , ces deux grandes branches
de’ celle de Visp, mériteroient des recherches
plus exactes que celles qu’on y a faites jusqu’à
ce jour.
VOgLiseck, Vé Speicher.
Vorder-Rhein th a l , V» Rhin antérieur (vallée
du).
Waàsên, village du Canton d\Ury, situé sut
le chemin qui mène dans la vallée d’ (7rsmretdans
le Maienthâl. — Auberges: Le Cerf, 1 e'Péagtz.
(V. Afnsteg et Maientkctï)*
\Væ d è x s c hw y l , grand et beau village dû
Canton de Zurich, situé sur la rive gauche du
lac de même nom. Non loin de l’ancien èhâteatl
baillival, on voit un pavillon ouvert, d’où l’on
découvre Une vue d’une beauté extraordinaire.
En 1646 et en 1804 Waedenscbwyl a été le centre
de deux insurrections populaires à là suite des"
quelles plusieurs des habitans ont péri sur les
échafauds. A.u commencement des derniers
troubles, le château qu’habitoient les BaillÎfs
avant l’an 1798 fut détruit par des incendiaires
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sans qu’on ait pu concevoir le motif d’un tel
Lj-tentat. Vers lu fm dû XVIII, siècle Waeden-
sehwyl étoit un dés villages les plus riches dé la
Suisse : on y trouvait des bibliothèques de
louage, on y donnoit des concerts pendant
l’hiver, etc.
Waggîs (prononcez Wegghïs), village du
Canton de Lucerne, situé au pied" du Righi-du
côté du Sud-Ouest et sur le lac de Lucerne; le.
c lima t en est extrêmement doux, le sol fertile
et la position admirable, , Les vents du Nord n y
ont aucun accès , de sorte qu’on y voit mûrir les
châtaigners, les amandes et les figues. (V.Righi f
à l’article Plantes).
" Torrent de fange. Une partie de,ce beau village
a çté inondée et entraînée dans le lac par un
torrent de fange qui descendit du Righi au mois
de Juillet de l’an 1795. Dès le printems, il se
forma des crevasses dans les couches de terre du
revers méridional de la montagne, a-peu-près
au tiers de f» hauteur, et daps 1 endroit pu 1 on
y oit une paroi rouge. La nuit du 15 Juillêt, le
torrent s’annonça par un bruit dont on ignoroit
0 cause; il fut arrêté quelque tems dans son
cours par un espace de ravin. Au point du jour,
les habitans virent avancer contre le village un
fleuve de fange rouge et épaisse, de plusieurs
toises de hauteur et dont la largeur occupoit un
quart de lieue de terrain. Ce torrent charia
pendant Jt5 jours ses flots bourbeux jusqu’au lac ;
Sa marche étoit si’ lente qu’on eut le tems de
sauver tous les biens-meubles des habitans*