du vin. 1 On n’exige de payement de personne;!
les gens aisés donnent ce qu’ils veulent; mais ilsI
ne doivent point oublier que ces bons Religieux!
sont obligés d’accorder une hospitalité gratuite i l
un très-grand nombre d’indigens. L ’hôpital est!
situé en face de l’hospice : c’est un assez mauvais!
bâtiment dans lequel les pauvres trouvent un!
repas, et où l’on prend soin des malades ’*.}♦ - I
L’écurie mérite d’être vue; on y peut loger 4»
chevaux dans l’espace de 36 pieds de diamètre,!
On prétend que dès le XIII. siècle il y avoit sur!
le St. Gothard un bâtiment à l’usage des voyageurs!
L’an 1560, St. Charles Borrofnée, Archevêque de!
Milan , se proposoit dé faire construire un hospice!
sur cette montagne: mais la mort l’en empêcha,!
Frédéric Borromée envoya un prêtre en 1602 pour!
desservir l’hôpital du St. Gothard et lui fit bâtir!
en 1629 une maison à son usage. Cette dernière!
demeura inhabitée depuis l’an 1648 jusqu’en i682,l
et ce ne fut qu’en 1683 que le Cardinal ViÉcoÆ
acheva la construction de l’hospice. Les fonctions!
des Capucins consistent à aller au secours des voya(
geurs lorsqu’ils ont quelque danger à courir surl(
route, à leur donner les soins nécessaires et à dire lu!
messe. L’an 1775, une lavpige renversa i’hospicejl
deux ans après il fut remplacé par un bâtiment plus!
vaste.
Situation de l’hospice; hauteur du St. Gothard. L ’hoS‘1
pîçe est situé par les 46°, 27/» o// de iatitude dl
En 1799 l’hôpital a été incendié et l’hospice très-del
gradé par les troupes françoîses; depuis ce temsiàiM
n’y a plus de Religieux, et l’hospice a été'chan?®!
en une auberge assez bonne pour un tel local. -®1*
26° , 6' , o " de long, à 6390 pieds au-dessus de
¡la mer selon M, de Saussure, à 6573 pieds selon
M. P{ni, et à 6700 pieds selon M. Weifs. L ’âpre
[vallon renfermé entre des rochers nuds, dans le-
I es^ situé l’hospice, a une lieue de long, et
[ s ’étend dans la direction du Nord au Sud; il est
| entouré de toutes parts de pics d’une grande hau-
f teur. A l’Est, on voit s’élever le Prosa, le Sella,
le Schipsius et le Sorescia;.au Sud-Ouest, le Fi-
bia, le Fæudo, le Luzendro et VOrsino ou Urser-
BppÊfcs. Selon M. de Saussure le Fieudo est à 8268
Ipieds au-dessus de la mer; M. Pini lui en donne
J 5 8 6 , et M, ÏPeifs 9550 p. La hauteur du Prosa
|est de 8262 p. et celle du Fibia de 9000 p, (M. de
W&ausswe *). Au bout de deux ou trois heures
(de marche, on peut atteindre sans beaucoup de
(fatigues les sommités des monts Fieudo et Prosa;
cependant ce dernier est beaucoup plus escarpé
¡que l’autre. Rien de plus étonnant que la vue
(dont on jouit du haut de ces pics sur les abymes
(épouvantables et sur les montagnes sans nombre
(dont ils sont environnés.
| Lacs du St.Gothard; sources du Tésin et de la Reufs.
(Dans le vallon de rochers qui occupe le haut du
Ja s s a g e de la montagne, on trouve huit ou dix
p e tits lacs. Celui de Luzendro est situé au pied
I n i l f ar0It -i9“ ^ S eSt ghSSé ^ue3(ïue erreur dans les
rejs des principaux pics du St. Gothard, ¡„di-
| quées dans la su.perbe carte de ]a Sl(isse en j6
les par M. F F e ifs ; Car elles donnent dg iooq ,
pieds de plus que celles de MM. de Saussure
et 1*1 ni „