v ille ) , 1 * Aigle (au bou rg); chez Laqui, près de I
l ’église.
Histoire. Du tems des Romains cette ville étoit I
connue sous les" noms d*Octodurum ; de Forum I
Claudii et de Ficus Veragrorum; la vallée de la I
Dranse portoit celui de VallfcPennina, parce qu’elle I
est située au pied des Alpes Pennines. (V . St. Ber-1
nard). — Galba, Lieutenant de César, avoifrdans I
cette contrée un camp retranché que les Veragril
et les Seduni, peuples du B as-Valais, vinrent at> ■
taquer ; ils furent repoussés et Octodnrum fut mis I
en cendres. Cependant les Romains accordèrent'■
à la valeur des vaincus des droits que le Latium I
n’avoit obtenu qu’avec peine. — Martigny devint I
dans la suite le premier siège des Evêques du I
Valais, et ce ne fut qu’au VI. siècle que ces Pré- I
lats allèrent résider à Sion.
Curiosités. On voit chez M* le Prévôt Murrhk I
de belles collections de minéralogie et de plantes, I
plusieurs médailles et inscriptions romaines qu’on I
a trouvées sur le grand St. Bernard, et diverses I
autres antiquités des environs. — La magnifique
cascade de Pissevache, et la gorge remarquabte
d’où l’on voit sortir le Trient au travers d’une
énorme paroi de rochers, sont situés près l’une de
Pautre à i lieue de Martigny sur le chemin de St,
Maurice. Le climat de cette contrée est fort chaud:
il y croît des vins très-spiritueux'dont les plus
estimés sont ceux de la Marque et de Coquempitr
Le miel qu’on y recueille pasge pour être des
plus exquis qu’on ait en Suisse, Vis à-vis de
Martigny, on voit sur l’autre rive du Rhône les
villages de Fouh), Branson et Nasimbre où il y a
une multitude de crétins; On y trouve un nombre
prodigieux de plantes rares et curieuses, de
même que sur le mont Fouly ( v . cet art. )* On
découvre une vue magnifique du haut de la colline
dont les ruines de l’ancien^ château de Martigny
ou de la Bathià occupent le sommet.
Chemins. De Martigny, sur le grand St, Berrlard
(v. Entremont)* A St. Maurice ( v . cet art.). A
Chamouny, 8~9 lieues (v * Chamouny, Col de
Balme, Valorsine). A Sion, 6 lieues. On passe
par Saxon et Rilde, après quoi l’on traverse le
iRhône pour se rendre à St. Pierre en laissant à
gauche Seillon ou Schellon, lieu où l’on remarque
une source minérale dont les eaux sont chaudes;
le chemin suit le pied des monts Chamoyon, A r -
dêva et Leiran au-dessus desquels s’élèvent les
Diablerets du haut desquels il s’est écroulé deux
fois pendant le cours du X V I I I siècle d’énormes
masses de rochers ( v . Diablerets), Ensuite on.
arrive, à Àrdon d’où l’ôn apperçoit les beaux
vignobles de Magnes, et d’agréables points de
vue tant du côté de Martigny que de celui de
Sion. Puis on traverse la Morge, rivière qui
prend sa source sur -le Sanetsch et qui faisoît
ci-devant les limites entre 1 eHaut- et le Bas-
Valais,
Plantes. Près de M a r t i g n y : Aster améllus, dans
les vignes. Anemone puis a li II a, Primula v illo sa Ail.
(entre autres près dé la goi"ge du Trient) . Verhascum
hicolle Murr. Hiéracium glaucum, et amplexicaule,
Pimpin-çlla nigra Willd. Astragalus c ic e r, près de