a d d i t i o n s .
Tome 1. page 57.
Depuis que ceci a été écrit, l’honnête Muter,
s’est vu atteint dans un de ses voyages d’une
maladie subite dont il est mort à Berne, peu de
tems après pendant l’été de 1804. ~ Au reste
il y a déjà; Une couple d’airtiée que son coftegue
Pfister dont l’activité se soutient malgré lès
approches de l’âg ? , s’occupe à fofmer à la
Vocation de guide., trois autres Jeunes gens
recommandabîës par leurs bonnes manières et
leur intelligence! On lésM "üb'ùànie"'Héërï'~Êgiïj
Henri et Salomon HofmeislèrJ Les exceïîens
témoignages accordés à leur zèle et à leur fidélité
par plusieurs étrangers respectables et remplis
de lumières qu’ils ont accompagnés dans leurs
Voyages, font espérer qu’ils rempliront digne*
ment cette utile vocation.
P. 252. avant l’article Zoologie ajoutez %
: 8, Morétt, chemiscke e ta c’est-à-dire; Analyse
chymique des eaux minérales et thermales des
Bains les plus fréquentés de la Suisse. Par M»
Morell, pharmacien à Berne. 8* Berne 1788.
Tome , II et III.
B a g n e s : (vallée de) M. le Grand-Prieur Murith
se réserve d’examiner plus particulièrement cette
contrée sous le rapport minéraiogique et géologique.
D’aprèsdes données qu’il a bien voulu
communiquer au trackrcfretnv les naturalistes
peuvent s’attendre à y trouver une multitude
d’objets dignes de piquer leur curiosité. Car on
y rencontre des mines de cobalt, et de cobalt
mêlé de nickel, de cuivre, de plomb et d’argent;
des pyrites cuivreuses et sulfureuses ; des as-
bestes, des amianthes, des trémolites avec de
la dolomie, du talc, beaucoup de stéatites etc.
Add. du Trad.
B e r n e . Cette ville a donné naissance à l’illustre
Albert de Hâter, si justement nommé le Grand»
Il y mourut en 1777 peu de tems après avoir
été honqré de la visite de gjoseph //. Sa famille
se propose de lui ériger un monument. ;
G e n è v e . On distingue dans le cabinet d’histoire
naturelle de M. Gosse, un veàd monstrueux,
des plus remarquables.’
M u n s t e r t h a l {Val da Mustair), au Cantoÿ
des Grisons. Ste. Marie est le lieu natal de
Gallatius, Réformateur ; de Marcus Latins, poète
couronné et Jurisconsulte du Conseil aulique à
Spire, et de Simon Lemnius, autre poète qui a
laissé une traduction d’Homère en vers latins et
un poème en 9 livres,, intitulé de Bello rhaetico.
et publié en 1499. L’auteur mourut l’année suivante.
— Le Rom, rivière qui prend sa source
sur le mont Bujfalorû, et se jette dans XAdige à
Glourens, arrose le Munsterthal. — On va en
2 ou 3 h. de Ste. Marie par Munster à Nauders et
à Glourens en Tyrql.i En 1799 et l8co cette vallée
a été le théâtre d’un grand nombre de combats
entre les François et les Autrichiens.■