
 
        
         
		quelques  lettres  et  un  exemplaire  de ses opuscu*  
 les ,  enrichi  çl’un  grand  nombre  de  corrections  
 élégantes  de  sa  propre  main,  que  l’on  conserve  
 dans  la  bibliothèque  de  Zurich.  On  ne  connoît  
 pas  au  juste  la  place  de  sa  sépulture:  cependant  
 011 montre dans  la chapelle une pierre  sépulchrale,  
 sous  laquelle  on  prétend  que  sa  dépouille  mortelle  
 fut  déposée;  mais  i’épitaphe  n'en  est  plus  
 lisible/  Peu  nous  importe  au  reste de  connoître  
 avec  précision  la  place  où  repose  la  cendre de  
 cet  homme  respectable;  il  nous  suffit  de  savoir  
 que  c’est  dans  le  sein  de  cette  petite  île.  Péné-  
 trév  d’admiration  et  de  respect  pour  ce  grand  
 homme  auquel  je  ne  puis  penser  sans  éprouver  
 la  plus  vive  émotion,  je  crois  être  l’organe de  
 tout  ce  qu’il  y   a  de  gens  à  qui  l'honneur  et la  
 gloire  de  la  nation  allemande  tiennent  a  coeur,  
 en  donnant  à  l’île  d'Ufenau  le  nom  de  Huttm'  
 Grab  (tombe de H.),  et en  la désignant pour être  
 à  jamais  le  sanctuaire  des  hommages  les  plus  
 purs.  Jeunes-gens  des  deux  sexes  de  l’Allemagne  
 qui  venez  admirer  le  spectacle  sublime  
 des Alpes,  visitez  la tombe de Hutten,  consacrez  
 une  larme  à  la  mémoire  d’un  homme dont votre  
 patrie  a  lieu  d’être  fière,  et  retournez  dans  vos  
 foyers  avec  un  nouveau  zélé  pour  la  vérité, le  
 justice et la  vertu,  pour  la gloire et la prospérité  
 de  votre  patrie  *)♦ 
 v  -  V   ;  -  - 
 * )   Hercler  et  JV ielan d   ont  les  premiers  renouvelle  le  
 souvenir  de  Hutten.  Dès  lors  il  a  paru  plusieurs  
 biographies  complett'es  de  cet  homme  extraordinaire'!  
 On  trouvera  dans  le  3. Vol.  des  Tableaux  des  peupleS| 
 I  J 
 J a c o b s t h a l  ,  Vallée  de  St.  gfacques,  Valle  di  
 I  San Giqcomo.  Cette vallée est située sur le revers 
 ■ méridional  du  Splughen,  et  arrosée  par  les  eaux  
 ■de. la Lira.  Le  chemin  du  Splughen  à  Chiavenna  
 Itraverse  une  partie  de  cette  vallée.  (.Y. Splughen 
 ■ et  Chiavenna'). 
 J a m a n   (la dent de), moqtagne limitrophe entre  
 1 les Cantons  de Fribourg  et  de  Vaud.  On  y  passe  
 pour  se  rendre  de  la partie  la  plus méridionale du  
 ICanton  de Fribourg et  du  pays  de  Sanen  à Montreux  
 et à  Vevey.  De Montreux on atteint le point  
 lie  plus  élevé  du  passage  au  bout de trois heures  
 de  montée.  Le  chemin  par où  l’on  passe  à  che-  
 ftval  ne  sauroit  se manquer.  Le voyageur à pied  
 peut  prendre des sentiers agréables  et plus courts;  
 mais  pour  cet effet,  il faut  se pourvoir d’un  guide  
 que  l’on garde jYi s qu’à  i lieue %  au-dessus de Afow-  
 pmxr,  Le  chemin  n’est ni  fatigant ni dangereux,  
 fcême  pour  ceux  qui  le  font  à  cheval,  et  il  y   
 passe  assez  souvent  des  femmes.  Le  col  de  la  
 Inontagne  a  3450  pieds  de  hauteur  au-dessus  du  
 lac  de Genève  et  4572 pieds- au-dessus  de la mer. 
 des  Alpes  par  M.  Ebel  quelques  circonstances  relatives  
 à  la  manière  dont  il  fut  expulsé  de  Zurich.  
 Jusqu’ici  la  vie  de  Hutten,  publiée  par  Meiners ,  '   
 est  la  plus  complet te  qui  existe.  Celle  de  M.  le  
 Conseiller  F ü J’sli  se  trouve  dans- le Muséum  suisse ;  
 tuais  elle  nest  pas  achevée.  Elle  contient  des  notices  
 très- substantielles  sur  tous  les  écrits  et  la 
 correspondance  de  Hatten,