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à son secoufs et soutint le choc de la cavales!«
ennemie en se mettant j entre les deux armées,
Cétte manoeuvre décida la victoire qui dès les j
heures #2 ne fut plus douteuse; La cavalerie des
'Bourguignons fut mise en désordre au moment
ou leur infanterie se' précipitait de toutes parts
du côté à'AventheS pour chef cher son salut dans
la jpulté.'S La-mMéer-' fùt'-affiriéiisé-i' tout étoit cbm
fôndü, faritàsAîhS et baVàliefsii Suisses et Bàm*-
-guignonSï • En vain Charles fafsoit Sans cesse avancer
de nouveaux bataillons ; en vain le Düd ®
SommerSeivénôit pour lalsect>.n<jë fois de repousser
les Comtes de Tkierstein et de Gruyères juSqués
à la forêt de Jÿïorat: Chcirles' le rappela pour coa-
vrîr la retraite de son infanterie. Sommerset q;s;
combattait comme Un lioh* fut atteint d’une balle,
et tomba : cet aspect découragea ses troupes triomphantes
jusqu’ à ce moment; elles tournèrent
le dos ; les Suisses se précipitèrent à leur poursuite
ët les taillèrent en pièces;
Heriensiein qui avoit ohsèrvé attentivement 11
marche de la bataille > voyant qu’il étoit temps
d’agir, se dirigea sur la gauche avec toute l ’ iivanl-
garde et se hâta d’occiiper les avenues d’Aiw
cheSi Arrivé âü-desSus de Fâoüg ( Pfauen ) il fi
défiler sa troupe sur la droite et étendit au moyen
de cette manoeuvré sa ligne jusqu’au bord dù tti
de sorte que tous les ennemis <jui n’avoiént point
encore dépassé ce village ne trouvèrent plus an1
cune issue. En même tems | Roubenbêrg-sortit
de Morat à la tête de J'ooo h om m e s , et le cae
nage fut a f f reu x , Le co rp s de Ravenstein, coffl*
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f posé «d® 4000 cavaliers, fut cuibufctéf)dans le lac';
E/5oo d’entre eux trouvèrent la mort dans ses eaux.,
■ V ne firent grâce a personne; les ënne-
ievis qui se sauvoient sur des qrbres en étaient
labattus â coups, de mousquet; peux qui s’étoîenfc
■jetés dans le lac pour s’enfuir à la nage étaient
¡assommés ou tués à coups de flèches, l'on n’épaf-
■gna pas même les femmes. Dans leur désespoir
K q s de 12000 Bourguignons se précipitèrent dans
Ile lac: en un mot, à 5 heures du soir la moitié
|âe l’armée de Charles le téméraire n’étoit plus.
lOn poursuivit les fuyards jusques bien audelà
M'AvenChes et l’on en tua un grand nombre.
B. Le Comte de Romont qui étoit posté entre Mon-»
\ P
Xtellier, Charmey et Chiétres à la tête d’un corps de
I12000 Bourguignons, et que par conséquent les
■ôWsstfs avojent à dos, auroit pu leur faire beau-
Icoup de mal, s’il efit exécuté l’ordre que Charles
•lui avoit donné, de donner l’assaut à la v ille de
I Morat. Mais dès qu’il fut midi, il fit donner le
■ signal de la retraite, abandonne honteusement le
1 reste de l’armée, et s’enfuit par Charmey ( Gallmitz)
■ en laissant de côté le village de Chiétres ÇKerzers ),
■ vers,le pays de 'fifêüchdieUIensuite il prit la gauche
■ dans l’intention de gagner Cudrefin et Esiavayer.
y(Staffis).
Les environs de Morat à deux lieues à la ronde,
le lac et les campagnes, étoient couverts des cadavres
des ennemis y 18000 hommes d’infanterie
et 5©oo hommes de cavalerie perdirent la vie dans
cette sanglante journée; 12000 d’entre eux se