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 du  côté  de  la  Rhètie  en  une quantité  de  vallons  
 latéraux  dont  la  situation  géographique  n’a  été  
 jusqu’ici que mal,  ou  plutôt,pas du  tout connue. 
 Description  topographique  et  détaillée d’une  partie de  
 la  Suisse inconnue  jusqu’à  ce  jour.  Depuis Olivone,  
 on  voit  s’étendre  au  Nord-Ouest  la  vallée  de  
 Campo  ou Zura dont la partie inférieure est fertile  
 et habitée ; plus haut,  elle est couverte de prairies  
 et de forêts.  Le  grand  chemin  qui  traverse  cette  
 vallée  passe  à  côté des  hôpitaux  de  Campiéro  et  
 de  Casaccia,  et  mène  en  4 h.  sur  le  sommet du  
 Lucmanier  (v. les  détails  à  l’article Lucmanier),  -   
 A l’Est-Nord-Est d’Olîvone,  s’étend  la  vallée de  
 Girone du  côté  du  hameau de  même  nom,  situé  
 à 2 1. d’Olivone  où  elle  se  divise  en  deux  bras,  
 Celui  de  l’Ouest  est  connu  sous  le  nom  de Val  
 di Camadra,  et dans  sa partie  la plus  élevée sous  
 celui de Centval,  parce qu’il y descend du pied du  
 grand  glacier  de Médets  une multitude  de  petits  
 vallons  dont  les  ruisseaux  abondans  vont  tous  
 se jeter dans \e Blêgno  ou  Têsin.  L’étroite  vallée  
 de  Gaglianara  part  da  Centval  du  côté  de  l’Est.  
 Le  ruisseau  qui  l’arrose  sort d’un  autre  bras  du  
 glacier de Médels,  et  forme  une  cascade  à’ l ’extrémité  
 de  ce  glacier,  au  lieu  qu’on  nomme  h  
 Scaletta.  On  monte  pendant  près  d’une  heure  
 par une pente  douce  et  l’on  arrive à  un Col  d’ou  
 l ’oeil  embrasse  une vue  étendue  et  très-belle. —  
 La  ramification  orientale  de  la  vallée  de  Girone  
 s’étend  à  l’Est  Nord  Est,  porte  le  nom  de  V<&'  
 éi Monter as cha  et se subdivise au bout d’une lieu® 
 en  trois petits valions  dont  le  plus  septentrional  
 retient  le  nom  de  Montérasclia;  celui  du  Nord-  
 Est  s’appelle î Val  Gasura,  et  celui  du  Sud-Est  
 fai Scaradra.  Après'avoir  fait  2  h.  de  marche  
 dans  la  vallée  de  Monterascha,  on  arrive,  non  
 loin du  Col  de  celle  de  Gaglianara  dont  il  a  été  
 question,  sur  une hauteur d’où  l’on  découvre  le  
 [glacier  de  Medels  dans  toute  sa  magnificence.  
 La vallée de  Tênig  ou, de  Sonwik  touche  à  cette  
 hauteur;  elle  est fermée  par un  autre  partie  du  
 glacier  de  Médels  d’où  elle  s’étend  d’abord  au  
 Nord-Est  e t  ensuite  tout-à-fait  au Nord  sur  une  
 Jigne  de  6  à  7  1,  de  longueur  jusqu’au Rhin  antérieur. 
   Elle  débouche.à Surrhein  près  de Sonwik  
 et  de  Truns,  Cette  hauteur  forme  un  côteau  
 couvert de pâturages alpestres  dont  les habitans  
 des vallées  de Lugnetz et  de Polentz  profitent  en  
 commun ;  des  deux  côtés  s’élèvent  de  hautes  
 'montagnes.  Quand  on  veut depuis  là poursuivre  
 sa route  à  l’Es t,  on peut descendre dans la vallée  
 de Ténig ,  ou bien monter sur le Furca de Diesrout;  
 ide-là  on  arrive,  après  avoir  traversé  l’Alpe  de  
 même nom,  au village de Bttzasch, dans  la vallée  
 de Lugnetz d’où l’on  se rend en  2  ou  3  heures de  
 marche  à  Villa,  chef-lieu  de  cette  vallée,'  Un  
 ! chemin  très-pénible,  de  3  à  4  1.  de  longueur,  
 Ipasse  par  le  vallon  latéral  du  Sud-Est  du  Val de  
 IMontemsche,  savoir celui de Scaradra,  et descend,  
 [après avoir  traversé une montagfte  et un glacier,  
 rdans  la  vallée  de  Lcntz,  d’où  il  mène  en  1  h. % 
 ; au village  de Zafreüa,  et  en  2  li, %  au  chef-lieu  
 Ne  la  vallée  de  Vais.  (V.  Lugnetz)♦