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 taire  selon  la méthode  de  Pestalozzi  et les  autres)  
 des  leçons  dans  les langues  et  dans  les  sciences I  
 selon  les  méthodes  accoutumées.  —  Tandis quel  
 M.  de  Bonstettsn  étoit  Baillif de  Nyon  le  château  
 de  ce  savant  également  spirituel et  estimable fut  
 constamment le  séjour des  muses  et  de  l’amitié:  
 là  vécut quelque tems l’illustre Multer,  le meilleur  
 historien  de  l'Allemagne:  là JVlatthison,  Salis et  
 Fréderique Brun  inspirés j?ar  la  nature  et  l’amitié  
 composèrent  quelques-uns  de  leurs  plus  beaux  
 chants. 
 Chemins.  ;  A  Rotte,  2 l.  (v.  cet  art.)  A Genève,  
 4 1.  On  passe  d’abord  le  ruisseau  du  Boiror,  
 ensuite on traverse la petite ville de Coppet ( 1 1, h)  
 dont le château a été habité par le célèbre M .Neàit  
 depuis l’an  1792 jusqu’à  sa  mort  qui  a  eu  lieu en 
 I8Ô4.  Ses  cendres et celles de son épouse,  connus  
 par  ses  vertus  et  par  sa  bienfaisance  plus  encore  
 que  par  ses  écrits,  reposent  dans'  les  jardins  du  
 château.  La belle  terre de Coppet  appartient  aujourd’hui  
 à heur fille unique Mme. de Staél-Holstéi  
 De  Coppet  à  Fersoi,  %  1.  Çe  lieu  est  situe  en  
 Franc»  sur  la  frontière,  et  l’on  y   visite plus ou  
 moins rigoureusement tous les voyageurs.  Ainsi  
 chacun  doit  prendre  ses  mesures  de  manière \  
 n’avoir  aucun  objet  qu’il  ne  soit  pas  permis 0®  
 faire  entrer.  Il  faut  aussi  indiquer  scrupuleuse  
 ment  ceux  qui  sont  soumis  à  quelque  droi  
 d’entrée  et  se  faire  donner  un  acquit  du  nuhie  
 raire dont on  est porteur ;  autrement on s’exp°s6  
 au danger de  se  voir enlever tout son  argent s« 
 N y o n .   Z i 
 ]a frontière  au moment  où  l’on  veut ressortir de  
 de France.  De Fer soi  à  Genève,  2 1.  (v.  cet art.)  
 Au  sortir  de  Fer soi  le  grand  chemin  passe  à  
 fGenthod  qui fut si  longtems  le  séjour du respectable  
 Bonnet,  Depuis Nyon  on peut se rendre en  
 Lvoiture  jusques  près  du  sommet  de  la Dole;  ou  
 suit pour cela le chemin de France ;  on va d'abord  
 l a St. Cetgue en 2 1. fî  t  et de-là sur la Dolaz même,  
 ii.?*.  '  { ,< ■ '  ' 
 !  (Plante s .   Les  environs  de  Nyon  ont  été  très-  
 longtems  tout-à-fait  inconnu®  sous  le rapport  de  
 Üa  botanique,  à  tel  point  qu’ils  ne  sont  pas  
 [nommés  une  seule  fois  dans  l’ouvrage  du  grand  
 |Ealler.  Cependant  les  naturalistes  qui  les  ont  
 parcourus depuis  une trentaine d’années,  les ont  
 ¡trouvés riches en  végétaux rares.  Feu  M. Garcin  
 Ide  Cotens.,  botaniste  très - instruit  fut  un  des  
 premiers,  ainsi  quë  M.  le  Pasteur du  Croz  dont  
 |les connoissances  profondes  en  matière  de  botanique  
 ,  entre  autres dans la pabtie  épineuse  de  la  
 |cryptogamie,  font  vivement  désirer  qu’il  fasse  
 part un  jour au public de ses belles et nombreuses  
 Recouvertes.  Le  traducteur,  et  deux  de  ses  
 ilèves  ont  glané  après  ces  grands  maîtres  et  
 trouvé  d’assez  grandes  richesses  -dans  ce  sol lè  . Ignore.  Voici les espèces les plus remarquables : 
 mnctuca ¿aligna.  Chondrilla j'nncea.  Micropus  erectus  
 particulier  à  cette  contrée  et  au  V a l a i s . )   Filago  
 ■«//ica.  Serratula  tin c to r iu .  Ccniaurea  p a n icu la ta ,  
 p-  ¿olstitialis.  Stachys  a rvensis.  Utricularia  minor,  
 ■«/u/a  sclarea.  A n tirrh in u fn  repens.  S p a rtium   scopa-  
 p # t .   Sisymèrium murale,  S inapis  incana,  Lepidiurn