on se rend au Bouchberg, en I heure; c’est une
agréable promenade ; on passe par un endroit
nommé la Table de. pierre, d’où l’on jouît d’ une
vue magnifique. Au village de IVolfshalâen dans
VAppenzell, I 1. C’est là que les Autrichien
furent repoussés par les Appenzellois, en 1405,
Qn y découvre aussi une fort belle vue, A Thaï,
lieu situé entre Rhineck et Roschachf oulavu6
de tout le lac de Constance et de Ses rives forme
un tableau de la plus grande beauté, sur-tout
près de la maison de campagne de la Platte, A
Thaï et à Ste. Margmühe, non loin de Rhineck
il y a des carrières d’excellent grès, dans les
quelles on taille des meules de moulin, des pierres
à aiguiser et des bassins de fontaines que 1’
transporte bien loin à la ronde. C’est aussi dans
les environs de cette ville que croit le meilleur
vin rouge du Rhinthal; ce vin passe pour le plus
excellent de toute la Suisse allemande ; le meilleur
blanc du Rhinthal est celui de Bernang. C’est en
918 que l’on planta pour la première fois des
vignes dans ce pays-là. A cette epoque
tonneau de vin passoit pour un trésor d’un
grand prix que les Religieux du couvent d«
St. Gall â qui l’Evêque de Constance avoit faif
présent d’un tonneau plein de cette liqueur de
lectable, ayant eu le malheur de le laisser tomb#
dans un creux d’où ils ne pouvoiènt pas le re
tirer, se rassemblèrent tous en procession solero
nelle autour du creux fatal, et en faisant retenti
les airs de leurs Kyrie eleison! — L ’ag ricu ltm
est sur un excellent pied dàns tout le Rhwl^
1 - planté une quantité d’arbres fruitiers, et il
Krègne beaucoup* d’industrie. Les habitans
(occupent généralement à filer du lin et du
■anvre, et leur fil est aussi fin que celui des
Ipenzellois. Il y a à Rhineck et à AltStetten
des teintureries, des blanchisseries, etc., et l’on
■fait un commerce considérable en toileries, en
golfes de coton, et en mouchoirs de poche et
de cou de toile peinte (v. Rhinthal).
C h emin s. A Roschach, 2 1. A Lindau par le
lac, 1 1. %. A BrégkentZ, 2 1. Le long du Vhin-
thl, par Altstetien et Hârd à Kobelwies, 6-7 1.
Dans ce trajet on traverse par tout les coteaux
les plus rians et les plus fertiles, embellis par une
multitude de châteaux et de maisons de campagne
et couverts de hameaux et de villages ; c’ est une
les excursions les plus agréables que l’on puisse
faire en Suisse,^ Au haut des montagnes de ce
ipayshabite l’intéressant peuplé du C. K Appenzell,
où l’on peut aller depuis Hard et AItstetten (v*
prticle Kobelwies pour le chemin depuis Kobelwies
pùsqu’à Sennwald),
j Rh in f ë ld e n , petite ville du Canton dÂrgovie,
pituéè sur la rive gauche du Rhin et sur le grand
phemin deBâle à Zurich. C’est là plus importante
des IV. Villes qu’on nomme Forestières ; lésTiois
Mitres sont Waldshout, Laufenbourg et SecHnghén.
Auberges: Le Vaisseau, les Trois rois. — On a
c|nstruit un pont ^sur le fleuve, dans le lieu
Btoe où ses ondes écumantes, resserrées entre
■ rochers, se livrent à toutes leurs fureurs. Le
■ rnant qu’elles forment, nommé le Htitthacken s
r * ï