sur, le gneifs que l’on voit à découvert et qui se
prolonge au Sud où les hautes sommités depuis
la gfmgfrau contre le Tschinghei sont formées de
pierre calcaire. Les bases de la gjungfrw offrent
des couches calcaires partout où l’op peut les observer,
et il est probable que ce genre de pierre
continue de régner jusqu’au sommet de la montagne,
sur lequel personne n'est encore parvenu. Car du,
côté, du Nord-Æst et de l’Ouest WJungfrau est
absolument inaccessible, et op n’â point tenté dç
l ’attaquer par le revers méridional qui regarde lç
Valais, ’ et où il faudroit préalablement traverser
l’énorme glacier d’Aletsçh. Les débris qu’amènent
les lavanges des hauteurs de la Jungfrau, sont
des pierres calcaires, parmi lesquelles il se trouve
quelquefois des prétrifications, Au reste là connue
au Grindetwald la formation calcaire repose sur
la roche primitive. Cette dernière s’élève très-
rapidement du côté du Sud, et les couches calcaires
qu’elles supportent sont inclinées au Nord-
Ouest. La ligné qui passe depuis la Jungfrau
jusqu’au Tschinghei constitue les limites, de la formation
calcaire en couches horizontales, laquelle
ne se prolonge point audelà du côté du Sud. Le
long des bases de la gfmgfrqu, on voit plusieurs
cavernes du nombre desquelles celle qu’on nomme
la Kofbalmç est la plus curieuse. — Entre Lau-
terbrounn et Zweijlutschinen où' la montagne calcaire
présente un déchirement transversal, on est
à portée d’observer avec exactitude sur le moiit
Mmnenfhie les couches régulières de ces rochers, et
là manière bizarre dont elles montent et descendent.
Mine de plomb. Il existe au-dessus de Trctchsel-
lauinen sur la Hoch-Jlpe, un banc de mine de
fer qui à ce qu’il paroît s’étend fort loin entre la
roche pHmitive et la pierre calcaire. On avoit
commencé à l’exploiter au XVII. siècle, et on y
a travaillé de nouveau pendant le XVIIIm®. lyiais
on y a renoncé pour la seconde fois. Dès le corn-,
mencement du XVIIlm<% on fit des tentatives pour
mettre en oeuvre le minerai'de plomb et d’argent
qui se trouve dans le mont ffaüri-, situé au-dessus
de Traçhsel-Lauinen du côté de l’Ouest ; mais ces
travaux furent bientôt interrompus.- En 1782,
une société de Berne se mit à faire travailler à
l’ancienne galerie de Gnctdensùhne, et à en ouvrir
de nouvelles à une plus grande hauteur, dont l’une
pratiquée dans le mont Hcturi reçut le nom de
gute ffojfnung, et l’autre située vis-à-vis de-là
sur la Hoch-Alpe, celui de Frischglück. Mais ce
ne fut qu’en 1792 que les ouvrages commencèrent
à prendre une marche régulière et conséquente.
Le principal genre de roche dont le Hcturi et les
autres montagnes qui ferment la vallée sont com^y
posés, c’est le gneifs que l’on trouve jusqu’aux
sommités, où la pierre calcaire se trouve superposée
sur se£ couches; les parties constituantes
de ce gneifs et leur texture varient beaucoup ,
et le rapprochent tantôt ’du granit et tantôt des
schistes micacés. De nombreuses gangues de
N quartz et souvent aussi de spath pesant, parcourent
la montagne en différens sens, mais le plus
souvent en bancs presque verticaux ; ils renferment
de la galène en petits grains et de la galène