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 les  habitans  de  cette  dernière  contrée  étoient  
 sujets  des  Haut  Valaisans♦  On  parle  généralement  
 le françois à  Sion.  La chaleur y  est presque  
 insupportable en  été,;  le thermomètre de Réaumur  
 s’ élève souvent à 240, quand on le tient à l’ombre.  
 Exposé au sol eil sur les rochers,  il monté à 38  et  
 même quelquefois  à 48Q.  —  On y  voit beaucoup  
 de' crétins. 
 Chemins.  De  Sion  à Martigny,  6 1.  (v.  cet  art.)  
 Des  sentiers  de  montagne  mènent  de  Sion  par  
 Aven,  par la vallée de Cheville et par les Diablerets  
 à Bex  (v. Bex) ,  par  le  Sanetsch  dans  la vallée de  
 Gsteig,  et  par  le Ravyl  dans  celle de Lauenen  et  
 dans  le  Smmenthal  au  C.  de  Berne.  De  Sion  à  
 S i e r r e 3 1.  On passe  d’abord  le  ruisseau  de  
 Liéna  qui  vient  du  Ravyl;  là ,  op  se  trouve  eu  
 face  de la vallée  dé Hèrens  (Eritigerthal)  qui  débouche  
 sur l’autre riv e,  et on a  sur sa gauche les  
 villages d’Ayen etdefens,  situés sur les sommités  
 des montagnes.  Ensuite on passe  à St.  Léonard;  
 puis  sur  la  colline  de  la  Platière,  d’où  l’on  découvre  
 des  vues  très  pittoresques,  soit  du  côté  
 du Bas-Valais,  soit  principalement  sur  le  Rhône  
 dans  la  partie  supérieure  de  la  vallée,  laquelle  
 est garnie de petites collines coniques,  au milieu  
 desquelles  serpente le fleuve, divisé en plusieurs  
 bras.  Sur  l’autre  rive,  on voit Gradetz et Respi»  
 etYUsentz  ou  Navisanche  qui  sort  de  la  vallée  
 d'Anniviers;  à  gauche  sont  situés  dans  les mon*  
 tagnes les  villages de  Miésa  et  de  Ventona.  Un  
 peu  en avant de Sierre  on traverse  le ruisseau d*  
 Mendiripi.  (V .   Sierre), 
 plantes.  Les  environs  de  Sion  produisent  un  
 grand  nombre  de  plantes  des pays chauds.  O A 
 Gonthe y  (ou  G un d i  s) t  près  de  S i o n :   AJyssum  in -   
 eanum.  Cheirantkus boccone Sut.  Anchusa-an gusti f o l ia   
 (à petites  fleurs violettes).  Caucalis daucoides.,  C.  la t i-  
 folia  (cette  dernière  espèce  ne  crpît  point  ailleurs  en  
 Suisse).  Scandix cere folium.  Spiraea filipendula.  A r temisia  
 vallesiaca  AU.  (Depuis  G o n t h e y   jusqu’à  
 l euk   et  plus  haut dù  côté  des  Bains).  Achillea  nobilis,  
 2)  Aux  environs  de  S i o n :   Punica  granatum.  (le  Grenadier), 
   près  du  château  de V a l é r i e .   Ephedra  dista-   
 city a ,  près  de  celui  de  T o u r b i l l o n •  Cenchrus  race—  
 îfiosus,  Tragopogon maj us,  Echinops  sphaerocephalus,  
 Artemisia  abrotan,um  (?J .   Telephium  imperati.  Ces  
 quatre dernières  espèces ne se  trouvent nulle part ailleurs  
 en  Suisse.  Cactus  opuntia ,  la  Figue  d’Inde ;  elle  ne  
 croît  qu’à  S i o n ,  à" St,   L é o n a r d   et  dans  la  Suisse  
 transalpine.  On la  trouve  sur  les  rochers.  Antirrhinum  
 cymbalaria ,  sur  les  murs.  Sisymbrium  te nui fo lium .  
 S. sophia.  Spartium  radiatum.  Coronilla minima.  Me—  
 dicago sativa. Euphorbìa fa lc a ta .  Sempervivuni  arach—  
 noideum,  espèce  de  Joubarbe  à  fleurs  purpurines ;  elle  
 croît  près  du  château  de  T o u r b i l l o n .   Papavèr  argentone, 
   Poa  distans Sut.  (Selon  le  traducteur  l’espèee  
 qui  croît  près  de  S i o n   diffère  essentiellement  du  Poa  
 distans de L i n n é  ??),  Bupleurum junceum.  Scorzonera  
 laciniata,  le  long des  chemins.  Inula  britannica, dans  
 les lieux humides.  Achillea  odorata,  près des  chat eaux.  
 Vicia  latkyroides,  sur  les  collines.  Valeriana  ru b ra ,  
 près  du  château  de  T o u r b i l l o n .   Stipa  capillata,  
 3)  Entre  S i o n ,  V a r o n n e   et  S i e r r e :   Blitum  capi-   
 fatum t  particulière  à  cette  contrée  et  à  la Suisse  transalpine. 
   Centaurea  crupina.  Lactuca  augustana  (ne  se 
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