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 d’un  climat  beaucoup  plus  chaud  que  la Val]},  
 vantinet  et  d’un  sol  extraordinairement  
 au  moins  du  côté  du  Sud  où  le  torrent  de h  
 Brenna  ou Brenna n’a  pas  exercé ses fureurs. Les  
 mûriers  blancs  y   viennent  à  merveille,  et les  
 soies  qu’on  y   recueille  sont  très-estimées,  Le  
 pays  possède  de  superbes  forets  de  chataignerj  
 et de beaux pâturages alpins.  (V.  d’autres détails  
 à  l’ article  Po leggio)* 
 R o c h e ,   village  du Canton  de  Faud,  situé sur  
 Je  grand chemin d'Aigle â  Fevay  et sur le ruisse«  
 de  la  gfoux  verte.  C’ est  là  que  le  grand Halb  
 passa 6  ans  en qualité de  Directeur des  salines*),  
 et  qu’ il  mit  la  dernière main  à  sa physiologie tl  
 à  son  histoire  des  plantes  de  la  Suisse,  Aio  
 minutes de Roche  il  y  a  une  carrière de marbre;  
 on  en  retire  du  marbre  rouge,  blanc,  gris et  
 noir  qui  prend  un  beau  poli et  se  scie  en plaquei  
 minces  que  l’on  envoie  dans  tout le C. .âefm  
 à  Genève  et jusqu’à  Lyon.  On  le  met  en  oeuvn  
 à  Fevay. 
 Chemins,  De Roche  à  Aigle,  I   1.  (v,  cet art)  
 A Fevay >  2 - 3 U  (v.  Fïlleneuve). 
 Plantes.  Les  environs  de  R oc he  abondent en espece  
 rares.  Redum maximum Hoffm.  Çrataegiis  f o rm i  nuk  
 Rosa spinosissima,  Anemone hortensis, Euphrasia W  
 Valeriana tripteris.  Artemisia çampestris. Nepeta nu  
 Orchispyramidalis,  Géranium  sanguineum-  G .p a ^ n  
 Melissa  nepeta  et M*  offic in alis .  Lathraea ètjuarn  
 SenecfO  sarracenicus,  sur  le  chemin  entre  R o ^ e  
 Æe n n a z .   Satyrium  v ir id e :  cette  plante  alpine 
 Cette  place  équivaloit  à  un  Bailliage. 
 I   ’au village  de  Ch a m b o n ,   près  de  Ro c  h p.  Carpx  
 \landeftina  Good,  (V-  0 k   et  Bex‘ ) 
 I  Géologie.  Les  roçhers  calcaires  s’étendent  au  
 Jîord-Ouest de Roché* jusqu’à  Clarens au  bord  du  
 Kc  de  Genève,  où  commence  la  formation  de  
 table et de brèche du Êforat,  On  voit des couches  
 fléchies  et  affaissées  à  la  carrière  de  marbre,  et  
 a u x   environs  du  château  de Chillon  des  couches  
 jninces  qui  courent  du  Nord-Est  au  Sud-Ouest  
 et  s’inclinent au  Sud-Est  sous  un  angle  de  55°,  
 Qn  trouve  souvent  des  pétrifications  dans  les  
 ipiarbres  de  la  carrière  de  Roche,  entre  autres  
 de beaux madrépores  et des pectinites.  Au haut  
 du  rocher  de  marbre  on  distingue  des  couches  
 iouges,  composées  d’ une  pierre  calcaire  qui  
 renferme  du  fer,  A  %  1.  de  Roche,  du  côté  
 $ Aigle,  on trouve à gauche au-dessus du chemin  
 un banc  de  houille  situé  entre  les  couches  calcaires; 
   ce  banc  çommuniquoit  peut-être  autre?  
 fois  avec  celui  qui  s’étend  de  l’autre  côté  de  la  
 [Vallée au-dessus  de St.  Gingoulph  (v.  cet article).  
 On verra  à  l’article  d’Aigle qu’autrefois  les montagnes  
 des  deux  côtés de  la  vallée  ne  formoient  
 qu’une  seule  et même  chaîne |  que  dans  la  suite  
 fclles. furent  déchirées  et  déblayées  dans  toufe  
 cette  largeur  par  les  épouvantables  courans  qui  
 Vinrent du  côté  du  Falaïi,  et que  le  lac  couvrit  
 pendant un tems le  terre-plain de la vallée jusqu’ à  
 V - Maurice,  A l’opposite de Roche  est situé PorU  
 ■pliais  sur  la rïvv gauche du Rhône;  il  n’y   a  que  
 ■helqpes  siècles  que  cet  endroit  étoit  au  bo^d  
 ■u lac de Genève  et  maintenant  il en  est  à % 1,  de