
 
        
         
		trouve  point  ailleurs).  Prenanthus  vim in ea ,  au bord du  
 chemin.  Cistus fum an a , Brassicaeruca(h Roquette), etc,  
 Les  habitans  cultivent  le Safran  sur  le  revers  méridional  
 de  la  colline  de  T o u r b i l l o n .   Il  croît  une  abondance  
 extraordinaire  de  plantes  rares  près  de  B r a n  son  et  
 p o  u l y ,  villages  situés  à  un  petit  nombre  de  lieues  de  
 Sion.  (V .   Fouly'). 
 Faits  géologiques.  Les  montagnes  situées  près  
 de  Sion  et  du  côté  de  Sierre  sont  composées  de  
 pierre  calcaire,  assise  sur  des  schistes.  Au-delà  
 fin Rhône, on voit régner des couches de gneis*),  
 On  trouve  du  gypse  des  deux  côtés  de  la vallée  
 savoir sur la  rive  gauche  à  S lieues de  Sion dans  
 VEringerthal  (v.  cet art,),  et  sur  la  rive  droite,  
 au-delà  de  Sion  dans  le  vallon  de  la  Morges  et 
 • )   La  formation  composée  de  véritable  pierre  calcaire  de  
 transition ( U e b e r g a n g s - K a l k s t e i n )  d’un gris  noirâtre  
 ou  couleur de  fumée  se  rapproche  tellement  aux  en<  
 virons  de  Sion  de  celle  de  gneis  qui  renferme  dans  
 Cette contrée  des bancs  intermédiaires de quartz d’une  
 grandeur  considérable,  que  la  colline  du  ohateau  de  
 Tourbillon  est  entièrement  formée de  pierre  calcaire  
 de  transition,  taudis  que  la  colline  moins  élevée  de  
 celui de  V a lé r ie ,  laquelle  est çlus  au Sud* n’offre que  
 du  gneis.  En  général  la  pierre  calcaire  de  transition  
 paroit  à  découvert  aux environs  de Sion  au pied  tnérN  
 dional  de  la  chaîne  septentrionale  des  montagnies  du  
 V a la is ,  et  elle  y  occupe  une  ligne  d’une  longueur  
 considérable.  Elle  y  est  souvent  schisteuse,  et  se  
 détache  en  feuillets  dont  les  plans  sont  entièrement  
 composés de mica,  ce  qui  fait  qu’elle  ressemble  à  un  
 schiste  miçacé.  Cette’ sorte de  roçhe  s’étend dans la  
 partie supérieure  de  la  vallée par  Tourteman jusqu#  
 Visp  ,  etc.  E . 
 entre Sion  etSierre,  sur les bords et sur le sommet  
 de la  colline  de la Platière.  Sur cette sommité on  
 : voit paroître  à  découvert  ce  magnifique  gypse  
 grenu et  coupé de veines rouges  qui s’étend entre  
 des  bancs  de  schistes  micacés  et  de  schiste  de  
 I roche  de,  corne  *)  en  couches  presque  perpendiculaires  
 dans  la  direction  du  Sud-Ouest  an  
 Nord-Est.  Dans la proximité  du  gypse,  la  roche  
 de corne  schisteuse est couverte de sel d’Epsom,  
 ou sulfate de magnésie.  Au village de Chandoline,  
 situé au-delà  du Rhône,  vis-à-vis  de Sion on  ob-  
 I  serve  une  couche  de  plombagine  charbonneuse  
 i  (anthracite)  d’un  à'deux  pieds  d’épaisseur  renfermée  
 entre  des  bancs  de  gneis. 
 Origine des petites  collines qu’on  observe dans la vallée  
 |  du  Rh6ne  et  dans  diverses  autres  vallées.  On  rencontre  
 au  milieu  de  la  vallée  une  quantité  de  
 collines  en pain de  suote qui  ont de 30 à 40 pieds  
 de  haut  entre  Sion  et  Sierre,  et  de  150  à  200 p,  
 entre  Sierre  et  Leuk.  Le  même  phénomène  se  
 présente  aussi  dans  plusieurs  autres vallées,  pat  
 exemple  dans les Grisons entre Çoire  etReiçhenau ,  
 ainsi que dans la vallée delà Kctnder.  Ces  collines  
 sont composées de  débris de pierres,  de  sable  et  
 de  gravier  grossier  entassés  pêle-mêle  et  en  
 désordre.  Ces  décombres  des  montagnes  remplissent  
 toute  la  vallée  du  Rhône,  de  sorte  que 
 *)  Il  est  encore question  ici  de  la  roche  de  corne  de  M,  
 de  Saussure ;  dans  cette  contrée  elle  tient  tantôt  de  
 schistes  argileux ;  tantôt elle offre des  transitions aux  
 schistes micacés,  et  tantôt  à ceux de grès gris ( Grau-  
 rv akesçhiefer ) .  E .