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 connoissent  que  bien  imparfaitement  sous  tou?  
 les rapports.  L’ami  de  la  nature ,  le  philosophe  
 qui fait de l'homme l’objet principal de sep études,  
 les  amateurs de  l’histoire  naturelle  et  politique,  
 de  la minéralogie,  de  la  géologie  et  dé  la  botanique  
 trouveront  un vaste  champ ouvert à leurs  
 recherches dans  ce  pays,  dont une bonne partie  
 et notamment  les  vallées latérales n’ont jusqu’ici  
 point  été  visitées  par  les  savans. 
 Curiosités,  et  chemins.  V.  les  articles  Aryen,  
 Bagnes ,  St.  Bernard,  Brieg,  Entremont,  Ferret,  
 Furca,  St. Gingoulph,  Griès,  Leuk,  Lie (Valde),  
 Lotsch,  Martigny,  St. Maurice,  Munster ,  Ober-  
 gesteln,  Siders, „Simplon,  Sian,  Trient  et  Visp. 
 V a l l en g in ,  petite  ville  de  la  Principauté de  
 Neuchâtel,  située dans le district auquel elle donne  
 son  nom,  au  bas  du  Val  de  R u z ,  sur le  Seyony  
 et à 1 1. de Neuchâtel.» V. Neud%âtel et Ruz (Val dé). 
 Valuokbe.  V.  Orbe  (Val). 
 V alorsine  (fa),  vallée de Savoie,  située entre  
 celle de Chamouny et le Bas-Valais.  Cette contrée,  
 très-étroite,  peut  avoir  3  1,  de  longueur,  Elle  
 s’étend de l’Ouest à  l’Est;  elle  est arrosée  par le  
 ]3érard ou Eau-noire,  torrent sorti des glaciers du  
 revers  occidental  du  Biiet,  (Cette  montagne  
 s’élève  à  10468  p.  au dessus  de  la mer.  V.  Buet),  
 Ça  Vaiprsine  offre  une  grande  variété de  scènes  
 romantiques  et  sauvages,  au  milieu  desquelles  
 une  nature plus douce  se plaît  à  former quelques  
 tableaux gracieux ;  on  y volt de  toutes parts des  
 sites  pittoresques,  des  cascades  et  des  rôchers 
 d’un  àspéct  affreux.  Au milieü  de  la vaÎIee,  à  
 l’entrée  d’un vallon  latéral;  est  situé  un  moulitt  
 qui  présente  une  station  extraordinairement  
 remarquable;  pour  s’y  rendre  il  faut  s’éloigner  
 de 8 ou io minutes  de  la  route fréquentée ;  on  y 
 jouit  de la vue d’une cascade magnifique,  formée 
 par  les  eaux  d’un  torrent  qui  se précipite  aved  
 fracas  un  peu  au-delà  du  moulin.  A %  l   diï  
 Village  de  Valorsine,  du  côté du Nord-Ouest  le  
 Bérard  forme  aussi  de  superbes  chûtes  que  l’on  
 apperçoit  depuis  le  chemin ,  mais  à  une  assez  
 grande  distance >  dans  la  direction  de  la  Tête  
 noirei  L’hiver  dure  très-longtems  dans  cette  
 Vallée,  et  ce  n’est  qu’au  mois  de  Juin  que  les  
 neiges disparoissent.  Oh n’y  compte pas  au-delà  
 de 560 habitans dont  la plupart vont pendant l’été  
 travailler dans le  Valais ou dans X&Tarantaise.  On  
 n’y  trouve  qii’une  seule  auberge,  savoir  preS  
 de l’église î  les  étrangers  y   sont  reçus  fort  amicalement: 
   mais il faut qu’ils se  contentent de riz,  
 de  laitage,  de  vin;  et  d’une  sorte  de  gâteaux*  
 Les lavanges y causent d’affreux  ravages :  elles  
 tombent  jusques  près  de  l’église,  à  côte  de  laquelle  
 on  a élevé un rempart  d’une hauteur  considérable  
 pour  la préserver1  de  ce  fléau  dévastateur. 
   âapt  Un  poste de frotttièie  est  établi dans  ce  
 lieu  où  les  employés  des  doüànes  françoiseS  
 visitent  tous  les  étrangers. 
 Chemins.  De Valorsine  à Chamouny, 4 1.  (v. cet  
 art.)  A Martigny i  dans  le Bas-Valais,  5  1.  Au  
 sortir du village,  on descend par une  pente  fort  
 roide,  située  au  pied  du  Gros-Perron t  jusqu’au