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 mation  de  grès  et de marne  qui s’appuye  contre  
 le  revers du ¿fura  du  côté du  Sud-Est,  qu’il  en  
 résulta  un  lac  de  16 à 20 1.  de  longueur.  V. Nm  
 châtel (lac de).  On voit  aussi  une  grande quantité  
 de  blocs  de  granit  épars  sur  le  gfura  au-dessus  
 de Grandson  et  à  une  hauteur  considérable.  A  
 Corneau,  lieu  situé  à  l’Est  de  Neuchâtel,  on  
 rèncontre  des  rochers  entiers,  de  bucçinites,  
 d’ammonites  et  de  cochlites ;  le  long  du-Seyon,  
 des  échinites  pétrifiées ;  au  point  le  plus  élevé  
 du  chemin  de  Neuchâtel  à  Vallengin  un  rocher  
 rempli de  strombites, et  sur la  colline  du château  
 de  Vaumareus  des  couches  entières  de  oenuscu*  
 lites, de buccardites, de pechinites et d’ostracites,  
 N e u c h a t e l   (le  lac de)  a 9 1. de long,  2I. dans  
 sa plus  grande  largeur entre Neuchâtel et Cudrefin  
 et  environ  400  p.  de profondeur ;  sa  surface  est  
 de  186 p. plus  élevée  que  celle du  lac  de Genève,  
 et  par conséquent  à  1320 p.  au-dessus  de  la mer,  
 La hauteur de son niveau varie d’environ 7 p. %  
 Les  plus  considérables des piviêres qui s’y  jettent  
 sont l'Orbe (qui prend le nom de Thièle à Tverdun),  
 au Sud-Ouest; la Reuse etle Seyon au Nord-Ouest,  
 et à l’extrémité orientale la Broie qui  sort du lac de  
 Morat;  auprès de l’auberge Fehlboum.  On en voit  
 sortir au NE. de celui de Neuchâtel la Thièle  ou Zid  
 qui emmène tout le  superflu des eaux des  lacs de  
 Neuchâtel et de Morat dans celui de Bienne.  Autrefois  
 les  eaux remplissoient  l’espace de 2 1. %  qui  
 sépare aujourd’hui  le  lac  de Neuchâtel  de  celui  
 de Bienne.  entre  le  gfolimont  et  la montagne  de 
 ï Viesse ( Tessmberg);  elles s’étendoient à plusieurs  
 lieues du  côté  du Sud-Ouest au-dessus d'JTverâun  
 let  de  celui  du  Nord-Est  au-dessus  de  Bienne,  
 couvroient  les  grands  marais que  l’on  rencontre  
 entre  la ville  dlArberg,  le  ¡¿folimont et le  coteau  
 l âeVully,  etformoient  ainsi  un  des plus  graftds  
 I  lacs de la Suisse;  celui  de Morat  étoit  un  grand  
 [ golfe  attenant  à  cette  vaste  plaine  d’eau.  (V .  '  
 Wrforciï,  Aneth,  Neuchâtel).  Les  bateliers  de  ce  
 [lac  ainsi  que  ceux  du  Léman  nomment  le  vent  
 I du Nord-Est Bise,  celui  du Nord-Ouest  gforcéh,  
 t et celui  du  Sud-Ouest  simplement  le  Venfô  Ils  
 désignent  celui  de l ’Ouest  par  le  nom  d’Ouberra  
 | qui  n’est  pas  en  usage  sur  le  lac  de  Genève.  —  
 Le  lac  est  très-poissonneux ;  indépendamment  
 des poissons  qui ont été indiqués  comme naturels  
 I au lac de Genève,  tels  que  la  perche,  l’anguille,  
 lie  brochet,  on y  trouve  encore  le Salut  (Silurus  
 glamis, v. lac.de Morat), le saumon  (Salmo  salar),  
 et  autres.  L’ombre - chevalier  passe  pour  le  
 »meilleur  des  poissons  de  ce  lac, 
 Nëüeneck  (en  françois  la  Singinej ,  village  
 t limitrophe des Cantons  de Berne  et  de  Fribourg,  
 [situe  auJbord  de  la Sense  et  sur le  grand  chemin  
 Iqui mene  aux  capitales  de  ces  Cantons ;  il  est  
 à  3  lieues  de  distance  de  l’une  et  de  l’autre. 
 Histoire militaire des derniers  tems.  Le 5 Mars 179 8   
 ^00Suisses commandés  par  le Colonel de Grafen-  
 ried  battirent  plusieurs  fois  les  François,  les  
 repoussèrent  de  l’autre  côté  de  la  Sense,  leur  
 àerent ou blessèrent 1500 hommes et leur prirent  
 *8  pièces  de  canon,  Ils montèrent la montagne