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 chalets,  et  on  y   découvre  une  vue  étendue»  
 Ensuite  on  passe  à  Tschangnâu,  d’où l’on descend  
 à  Marbach;  puis  par  Eschlismatt,  Schupfen,  etc,  
 (V.  Entlibouck), 
 Plantes.  Le  Satjrium  nigrum,  plante  CUrielise  
 par  la  forme  et  la  couleur  de  son  petit  épi  d’un  
 brun  noirâtre,  et  par  l’odeur  de  vanille  qu’exhalent  
 ses  fleurs,  descend  jusqu’à  la Rofîmide,  
 près  de  Thoutt.  Ailleurs on  ne«la  trouve guère  
 que  sur  les  hautes  montagnes, 
 Thtjn (le lac de) est situé à la hauteur de 1780 p.  
 au-dessus de  la mer.Sa longueur est de 4  ou  5I,  
 sur  1  l. de largeur.  Entre Leissinghen et la Nass,  
 il  a  120  toises de profondeur.  Il est  extrêmement  
 poissonneux.  Le  lavaret (Malbock,  Salmo  luva-  
 retus),  qui  offre  beaucoup  d’analogie  avec  la  
 Ferrai du lac de  Genève,  est le plus  recherché des  
 poissons qù’on y prendl  On  èn pêchqit autrefois  
 une quantité prodigieuse dans  le voisinage  à’Un-  
 tersêen;  mais  l’espèce  en  est  devenue  très-rare  
 depuis que  l’on a fait entrer la Kcinder dans le lac, j  
 Les personnes qui ne  veulent pas  cheminer  très-  
 vite peuvent  se  contenter  de  deux  rameurs  par  
 bateau.  (V. Thun). 
 Points  de vue ;  particularités  des bords  du  lac.  Toute  
 la côte septentrionale est couverte de montagnes,  
 et la moitié de la rive opposée offre  seule un pays  
 de  plaine»  En  entrant  dans  le  lac  depuis.YAffl  
 près  de  Thoun,  on  voit  à  droite  le  château  de  
 Schadau,  Zeinighen  et  Spi&tz ;  au-dessus  de  ces  
 Villages  s’élève  dans  toute  sa  beauté  le  mont 
 fifiesen  dû  côté  du  Sud.  Aü  pied  de  cette montagne  
 est  situé  le  château  de Wimms,^ à l’entrée  
 du  Simmenthal;  plus  à  l’Ouest,  la  Simmenflue,  
 le  Stockhûrn  et  la  chaîne  de  même  nom;  plus  à  
 l’Ouest  encore,  le  Lenghenberg  qui  s’étend  du  
 côté  de  Berne;  en  avant  de  Zeinighen,  l’ embouchure  
 de  l’impétueuse  Kanâer,  non  loin  de  laquelle  
 on  apperçoit  les  restes  du  château  de  
 Strà'ttlinghen.  (V. Muîlinen),  A  gauche,  c’est-à-  
 dire  au  Sud-Est  du  Niesen,  le  débouché  de  la  
 vallée  de la Kander,  et un  coteau  fertile  et  d’un  
 aspect  magnifique  sur  lequel  est  situé  le village  
 d’Esclii;  au pied  de  la  Colline  s’étendent ceux de  
 Faiilensée,  de  Krattinghen  et de  Leissinghen.  Au-  
 dessus des  montagnes  s’élèvent  de  plus  en  plus  
 les  gradins  des  Alpes,  et  dans  la  région  des  
 nuages,  on voit  briller lés  cimes  argentées  de  la  
 SJmgfrau,  du Moine,  de VEigher,  de  la Blumlis  
 Alpe ou Frau,  etc.  Les  villages  de Flilterfinghen,  
 tfOberhofen,  de  Gonten  au  pied  du Blumberg,  de  
 Sigristvyl et d eRallighen sur le revers du Ralligfiue,  
 Merlinghen  à  l’entrée  du  gfustisthal ou  Uschisthal  
 entre  le  Ralligfluè  et  le  ÎVandflue,  se  présentent  
 sur la rive méridionale,  Ralîighen étoît autrefois  
 Une  petite  ville,  qui  fut détruite par  une  chûte  
 de  montagne;  il  n’en  reste  que  quelques  masures; 
   non  loin  de-lâ  le  Stammbach  forme  Une  
 cascade.  Les bateliers ont  coutume  de  s’arrêter  
 à  Merlinghen  pour  se  raffraîchii*.  Sur  la  rive  
 opposée, mais non pas en face, on voit le château  
 et  le  village  de  Spietz  qui  font  un  fort bel  effet.  
 Les habitai!s  de Merlinghen passent dans  le pays,