
 
        
         
		et  au  mauvais  verre  dont  elles  sont faites ;  elles  
 sont  si  minces  qu’on  est  sûr  de  les  faire  sauter  
 toutes  les  fpis  qu’on  les  bouche  et  qu’on  les en.  
 dult  de  poix  immédiatement  après lçs  avoir rem-  
 plies..  Cela est cause que non  seulement la Suisse  
 ne pouvant poiht profiter de ces  ekcellentes  eaux,  
 est  obligée  d’en  faire  venir  à  grands  frais  ,de  
 France  et  d’Allemagne,  mais  encore  que  les Grisons  
 mêmes  perdent  les  sommes  les  plus  considérables  
 qu’ils  retireroient  des  demandes  que  
 l’on  feroit  toutes  les  années  de  ces  eaux  en Italie, 
   en  Suisse  et .dans  l’Allemagne  méridionale  
 si  l’on  pou voit  espérer  de  les  recevoir bien conditionnées* 
 Promenades.  Voyagës.  Glaciers  du  Bernina.  Oji  
 trouve  aux  environs de St. Moritz  de très-agréables  
 promenades  près  des  lacs  de  St. Moritz,  d®  
 Silva-plana  et  de  Sils,  et  aux  cataractes  de l’In  
 que  l’on  voit  à  l’extrémité  de  l’un des  lacs;  sur  
 les  Alpes  de  St. Moritz,  i  lieue.  A  Cresta,  et,à  
 Célérina,  lieux  remarquables 'par la beauté de leur  
 situation ;  à  Samade,  l’un  des  plus  superbes villages  
 de la Suisse.  Petites  excursions  à  la vallée  
 de  Féet  jusqu’au glacier du Muretto,  et dans celle 
 cais ses   remplies  de  criiches  de  S e l t z   et  de  bouteilles  
 de  Bourgogne  de  ¿’espèce  la  plus  solide  pour  les  
 faire  remplit   sur   les  l ie u x .   L e   'Aêàec'm  dé  T Îf*   
 f e r s   accotppagùà  cet  envol  des  plus  fdr t e s   instances  
 pour   qu’elles  fus sent   remplies  avec  la  plus  grande  
 promt itüde.  et  parfaitement  bouchées.  A p r è s   de  
 longs  dé la is ,  elles  a r r iy è rent   enf in,  non  sans  avoir 
 e  P on trésin a  où  l’on  va  voir  les  superbes  gla-  
 iers  dq  Bernina»  ,  Lorsque  les  hôtes  des  eaux  
 font  commander  leur  dîner  d’avance  à Pontrésina  
 ( j  lieue  de  St.  Moritz),  ils  peuvent  se  rendre  
 idece  village  à  la  Sboccadum  ( l ’écoulement,  Fem-  
 bouchure)  du  glacier,  en %  d’heures  et  revenir  
 commodément  et  sans  se  fatiguer  le  soir  même  
 |à  St. Moritz;  tout  ce  petit  trajet  peut  se  faire en 
 ¡voiture.  ( V .   Bernina >   _   y 
 Le  magnifiqué  glacier  du.Roseggio.  Audelà du Ro~  
 Ezatsch,  haute montagne,  au  pied  de  laquelle  est  
 située  la  source  minérale,  s’étend  du  côté  de  
 ÏXÀlbula  une  vallée  alpine  fort  étroite et  couverte  
 ide  forêts»  C’est  là  qu’on  trouve  le  glacier  de  
 [Roseggio  qui  quoique  entièrement  inconnu  n’en  
 Est  pas moins  immense,  et peut-être le plus grand  
 S de  toute  la  Rhetie. ,  Là  vallée  appartient  à  la  
 [“commune  de  Samade »  on  y  prepare  d excel-  
 liens  fromages  gras;  de  Samade  jusqu’aux  cha*  
 lets,  4  lieues ,  et  de-là  jusqu’à  l’endroit  o ù J’on  
 [peut  gravir  le  glacier  du Roseggio,  2  lieues.  ——  
 [Voyage aux sources de  l’înn  ( v. Engadine ). 
 I  Chemins;  De  St.  Moritz  on  peut  aller  en  voi*  
 ture  par  Selva-piana  et  Sils,  par  le  Maloggia  et  
 •la  vallée  de  Brègell  à  Chiavenna.  A  Selva-plana  
 j on  trouve  aussi  un  passage  qui mène par le mont 
 causé  dësr  frais  immenses;  mais  daiis  quel  é ta t?   
 Toutes  les  bouteilles  étoient  fermées  avec  de  vieux  
 bouchons  troués  et  pourris,  et  les  eaux  tellement  
 dépouillées  de  leur  air  fixe  qu’elles  n’étoient  plus  
 bonnes  à  rien  et  qu-e  je  fus  obligé  de  les  faire vider  
 â  la  rue !  ! 
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