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 on voit depuis  le  château ce  fleuve  se  détourner  
 subitement  à  l’E st,  et  prendre  son  cours  entre  
 le Falkniss  et  le Scholîberg  du  côté  de  JVartau et  
 de Werdenberg.  C’est  un  spectàcle  sublime  que  
 celui  que  présentent  les  groupes  de  montagnes  
 dont  on  est  entouré  de  toutes part,  sur-tout les  
 formes  déchirées  du Falkniss  au-delà dxiRhin,  le  
 Galanda  et  les  aiguilles  des  vallées  de Pfeffers et  
 de Weifltannen; cette dernière débouche à l’Ouest,  
 à-peu-près  vis-à-vis  de  Sargans  et  dans  le  voisinage  
 de Mds;  le Sèezback qui en sort va tomber  
 dànsle lac de W'àïlenstadt. La'perspectîve lointaine  
 que  présentent  les montagnes  situées  au-delà  de  
 ce  lac est  aussi  admirable.  Près  de Sargans,  on  
 voit une  source d’eaux soufrées.  On y  remarque  
 aussi  la  plus  riche  et  la meilleure mine de fer de  
 toute  lt  Suisse;  elle  est située  au Gonzen  sur le  
 montBelfris,  et l’on y  monte  en  2  heures depuis  
 Sargans  *}ï  Les  données  les plus  anciennes qui  
 existent sur  cette mine ne  remontent pas  au-delà,  
 de  l’an  1467.  Des  circonstances  étrangèrès  aux  
 mines  même  ont  arrêté  les  travaux  depuis  l’an  
 1787*  Maintenant  l’ouverture  des  jpuits  est  
 presque  comblée.  Le  fer  qu’on  y   recueilloit  
 étoit connu sous le nom  de fer de Flums,  de celui  
 du  village où l’on  fondoit  le minerai ;  il étoit fort  
 recherché  et  très-estimë,  —  Les  soins  du.bétail  
 et  les  travaux  de  l’économie  alpine  font  les  
 principales  occupations  des  habitans  du  pays  de 
 . . . .   .  . . ______ 
 *)  On  y  trouve de  la mine  de  fer  rouge  compacte.  M 
 Sargans qui  sont  tous  catholiques  à  l’exception  
 de deux  communes protestantes  situées  du  côté  
 de  IVerâenberg. 
 Chemins.  A  Ragatz,  2  1.  Dans  ce  trajet,  le  
 Falkniss  développe  des  formes  magnifiques  et  
 surprenantes,  sur-tout quand les  nuages se jouent  
 au-dessous de  ses  pics.  La plus basse  montagne  
 pyramidale  que  l’on  apperçoit  au  bord  dvCRhin  
 se  nomme  lé  Flescherberg;  le défilé de  Ste,  Lucie  
 qui  forme  l’entrée du pays des  Grisons  et se  prolonge  
 sur la  rive droite  du  fleuve,  est  situé  au  
 pied  du  revers  opposé  de  cette  montagne.  (V.  
 Luciensieig),  Bien  au-dessus  du  Flescherbjrg  on  
 apperçoit  le  hameau  de  Gouschen,  suspendu  sur  
 les parois  escarpées  du Falkniss.  De l’autre côté  
 on voit  à   droite une  cascade  tomber du  haut  dés  
 montagnes, (V. Ragatz),  A Walknstaàt,  3  1. par  
 Berschis  et  Tscherlach ;  on  rencontre  aussi  une  
 cas.cade  en  faisant  cette  route :  mais  ce  n’est  
 qu’après  de  longues  pluyes  qu’elle  se  montre  
 dans  toute  sa  beauté.  A  Werdenberg,  3  1.  On  
 passe à  côté du Hohen-Wand,  puis  par Atzmoos,  
 Sevelen  et  Bouchs.  ( V. Werdenberg). 
 Géologie.  Les montagnes de  ce pays sont  composées  
 de  schistes  afgileux  noirs *  et  de  pierre  
 calcaire compacte,  grise  ou noire.  Toute la base  
 du Scholîberg  est formée de marbre.  (V.  Pfeffers').  
 Il  sort du  C.  de Glaris  une formation de  schistes  
 argiieux  rouges  dont  les  couches  qui  alternent  
 avec  des bancs  de  brèche,  s’étendent  entre  les