dans la Basse-Engadïne, v. l’article Ferraina,i
A Davos, v. cet article.
Géologie. Les montagnes du Prettigau
composées de schistes argileux et de pierr»
calcaires; sur les hauteurs on voit des co.uchei
d’argile rouge, de pierre calcaire et de serpe*
tine; au fond des vallées de Ferraina, Sardasct
Schlépjnd et Antonia règne la roche primitiv
recouverte en partie de couches calcaires, h
Séewisserberg et le Vaîsaina qui sont séparés au
jourd’hui par une gorge étroite que l’on nom®
la Clous, ne formoient autrefois qu’une seule
même montagne; ainsi toute la vallée du Prêt
gau étoit couverte par un grand lac avant qi
les courans en eussent déchiré les rochers,
R.
R a c î a t z , bourg du pays de Sargans, au Can
de St. GaU, situé au bord de la Tamin et à ^
du Rhin, sur le grand chemin de Coire. Aubergi
Le Sauvage. — On voit à l’entrée du bourg 1
ruines des châteaux de Nydberg et de Freudenkt,
qui furent détruits en 1461 par les Confédérés,
d’où l’pn découvre la vallée toute entière. A Pei
de distance de l’auberge on voit la Tamin sors
de son' affreuse gorge ; ce tableau, très-piW
resque, et d’un caractère hardi et vigoureux
sur tout le soir, mérite d’être vu. Les Bains
Pfeffers sont situés dans cette gorge, 2 ou 31
plus haut. Ragatz a sôuvent été en proie
fureurs de l’impétueuse Tamin; on voit enco'j
les traces des ravages qu’elle y fit en 1762« ^
torrent grossi au-delà de toute mesure, amena
K e telle quantité de débris dans les rues du
Kurg, que depuis lors on est obligé de descendre
K u 6 marches pour entrer dans la jolie maison
f t e le médecin dp lieu possède près de l’auberge.
K fréquence de ces dévastations a fait tomber
les habitans dans la pauvreté, et le fléau de la
juerre, en 1799 et I800, a achevé de porter
lpurs maux à leur comble.
1 Histoire militaire des derniers tems. En effet,
cette contrée a été plus qqe toute autre perpétuellement
le théâtre des combats et des marches
des armées, soit lorsque les François alîoient
attaquer les Grisons, soit lorsque, repotissés par
ljes Autrichiens, ils étoient obligés de se replier.
Un seul fait suffit pour donner une idée des cbargps
incroyables qui ont pesé sur les habitans durant
la guerre: le médecin qui demeure à Ragatz a
logé et nourri successivement pendant ces deux
années sept mille François dans sa maison. Dans
un moment où les François craignoient une
attaque de la part des Autrichiens, ils mirent le
feu au pont de la Tamin; le vent poussa malheu-
||eusement les flammes du côté de Ragatz, et
l’incendie qui en résulta consuma la moitié de
ce bourg. ; -
K Chemins. Il y en a deux pour aller de Ragatz
aux Bains de Pfeffers; le plus fréquenté, que
j»on fait à cheval, passe par le village de Valeniz,
2h d’où l’on descend aux Bains en %-h, Pendant
»espace d’une lieue, le chemin mpnte par une
|fente, quelquefois très-roide; il y a des places