l’un est celui du Spiughen, et l’autre celui du
Bernardin. (V. ces art.) Quand on entre de la
vallée de Schams par les Roffles dans celle du
Rhinwald, l’on passe par S ouf ers, Spiughen, chef,
lieu (v. cet art.), Médels, Ebi ou Planura (oùle}
habitans de toute la vaille tiennent leur assemblée]
générale qui passe pour la plus brillante et la plus
animée de tout le C. des Grisons) , Noufemn»et1
Hinterrhein dernier village de la vallée. C’est de-]
là qué part le chemin qui mène sur le Bernardinu,j
Source et glaciers du Rhin postérieur. Tout au!
fond de cette vallée qui se piolonge avec ual
caractère singulièrement sauvage et affreux dans;
l’intérieur des horribles rochers de VAvicula, oui
observe le glacier du Rhinwald et la source duj
Rhin postérieur. Depuis le village de même nooel
(Hinter-Rhein), l’on s’y rend en 3 h. au milieul
d’une contrée déserte et remplie d’horreurs, quel
l’on nomme par dérision le Paradis, On n’y voit*
d’autres habitations que quelques huttes appafl
tenant à des Italiens qui viennent y faire pâturefl
leurs moutons pendant quelques semaines deletel
L ’Alpe de Zaport offre la station la plus avant!
geuse pour contempler Parête de rochers qui
s’étend sur une ligne de 2 1. de longueur etd’o*
se précipitent 13 torrens, la cime du sombre!
Avicula et l’énorme glacier du Rhinwald, Quaw|
on veut descendre jusqu’au bofd de ce glacierJ
il faut être pourvu de bons guides. - La v-putewj
glace d’où l’on voit sortir le Rhin est quelque^
très-grande et magnifique. Ce torrent et l1 esü T*jil
ruisseaux qui descendent du haut de l’arete e
L chers, sont les véritables sources du Rhin
Postérieur. Le fleuve au sortir de la gorge profonde
qui lui sert de berceau, reçoit 1 6 torrens
Lant d’arriver à Spiughen; de-là il parcourt la
L o rg e des Rofflen, reçoit 6 autres ruisseaux dans
]la vallée de Schams, s’engouffre dans les abymes
hu Via mala, s’enrichit encope dans la vallée de
Womksckg du tribut de 10 ruisseaux et se réunit
à Reichenau avec le Rhin antérieur, lequel est
Loins considérable quoique grossi par les ondes
de près de 30 ruisseaux. De Reichenau jusqu’au
■lac de Constance, le Rhin reçoit encore une trentaine
de petites rivières dont les principales sont
[la Landquart, la Tamin et Vili. Selon les ha-
[bitans, les glaciers du fond de la vallée du Rhinwald
ont augmenté et couvert de bons pâturages
alpins. On assure même qu’autrefois
il existoit un chemin qui menoit par l’Alpe de
IVapori à. la vallée de Calanca, et qu’au col du
■passage on voyoit une auberge dans un lieu
[occupé jadis par un petit temple payen, et dans
[la suite par un hermitage. Tout ce trajet est
[maintenant couvert de glaciers,
s Chemins. ( V. pour les routes qui mènent du
Ivillage de Spiughen à la montagne de même
1 rom, et de celui de Hinterrhein au mont Bernardino,
les articles Spiughen et Bernardino, et celui
de Spiughen pour les chemins des vallées de V%ls
et deSaßen). A la vallée de Schams, v. Andeer.
Plantes. Centaurea p hryg ia dans les prairies de la
Vallee. ^Achillea nana. Jancus spadic&us All. Poa laxa.
Willd. Festuca ovina v iv ip a r a , au bord du R h i n
êr i eur.