la Sitnme♦ C’est dans cette même formation de
gypse que sont situées les salines d’Aigle et de
B e x ; ainsi tous les vestiges de sources salées
que Ton trouve dans les autres parties de cette
formation méritent d’être examinées avec grand
soin. (V. Spietz). On dit qu’il y_ a dans le Diem-
tenthal une source remplie d’une substance grasse
qu’on appelle par cette raison la Fontaine au suif,
Up banc de houille parcourt aussi le Simmenthal;
àBoltighen, ce banc a i p. % d’épaisseur; on le
voit à découvert et on l’exploite dans un lieu
ecarte, nomme Lindenkrachen t près d'ObevwyL
SiMPiiOiÿ (en italien Sempione, en latin Mons
Sempronius') *), montagne située dans la chaîne
des hautes Alpes er^tre le Valais et le Piémont;
on y trouve un grand passage pour entrer en
Italie. Au pied du revers septentrional est situé
le bourg de Brieg, et du côté du Sud la ville de
Duomo d'Ossola. Le passage de cette montagne
est du nombre des plus intéressans qu’il y ait
dans toute la chaîne des Alpes. Le revers méridional
Sur-tout offre une multitude de sites sau-
vages, et porte partout les traces des plus affreuses
dévastations. (V . sur le chemin , qu’on
suit depuis Duomo d’Ossola jusqu’au village de
Simplen, l’article de Duomo d'Ossola),
Particularités du village de Simplen et de ses environs.
Ce village est situé à 454g p. au-dessus de la mer;
O Quelques auteurs font dériver ce nom de celui des
Cimbres qui traversèrent cette montagne pour entrer
en Italie, et d’autres de celui du Général romain
Sempronius qui passe pour l’avoir franchie le premier.
l’hiver y dure 8 mois, et jamais le chemin n’ est
plus fréquenté que pendant cette saison, durant
laquelle il y passe environ 200 chevaux par
semaine. La poste à cheval fait la route deux
fois tous les huit jours. Le dernier du mois
d’Août, en 1597, le village fut couvert des débris
d’une montagne. Les cimes du Simplon sont
chargées de six glaciers. Le premier, nommé
glacier d e Rosboden n’est qu’à 1 1. du village et
à % du chemin du côté de Brieg. On v a d’abord
jusqu’à une maison isolée qu’on appelle am Senk,
et l’an passe le ruisseau du Senkelbach, au bout
d’une % h. de marche. Alors on se détourne à
gauche et l’on arrive aussi en % h. au bord du
glacier qui descend du Fletschberg, au Sud-Ouest
duquel s’étend la vallée de Sas s du côté du Monté-
Moro. Il fa ut prendre un guide à Simplen de peur
de tomber dans-quelque fente ; car le glacier est
tellement couvert de débris que l’on n’apperçoit
pas les dangers qu’on y court. Les moraines
(Gouffrelignes) parallèles qu’on trouve à l’Ouest
sur le sommet du glacier méritent l’attention de
l'observateur; je n’en ai vu nulle part d’aussi
grandes. Il en est de même de la belle glace d’un
vert bleuâtre qu’on voit sous le tas de décombres,
et qui ressemble à une énorme masse de verre.
(V. Glaciers),
Chemin pour descendre de Simplen à Brieg, 6 -7 1.
On passe d’abord à côté de la maison dyam Senk,
et Ion se rend sans avoir beaucoup à monter
jusqu a l’Hôpital, 2 1. d’où l’on n’a plus qu’ un
f<del, pour atteindre le point le plus élevé du