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 la  Landsgememde  annuelle  des  Glarnois  
 réformés.  Il  y  a  dans  le  village  quantité  des  
 menuisiers,  et d’artisans occupés à faire des  cadres 
 d’ardoises.  Au-delà de Schwanden  ' / \  - on  trouve une  
 montée  par  où  l’on  entre  dans  le  Grofsthal  ( la  I  
 grande  vallée )  qui  s’étend  à  l’Ouèst.  On  passe  I  
 d’abord  par Nidfouhrèn  et  par  Leughelback;  dans  I  
 ce dernier endroit passe  le ruisseau de même nom,  I  
 lequel  prend  sa  source  dans  le  Bléghisèe,  petit  I  
 lac  situé  au  haut  des montagnes  et dans  lequel il  I  
 y  a beaucoup  de truites.  A  Fopposite  on  voit les  I  
 villages  de Zoufinghen t  Haslen  et  Lew.  D e - là l  
 on traverse Louchsinghen, où l’on observe des bains  I  
 d’eau  souffrée.  Puis  après  avoir  passé  la  Linth  I  
 on va à Hatzinghen,  à Diesbâch et à Dornhaus  *)♦  I  
 A  droite,  on  a  la  montagne  de  Braunwald,  au I  
 pied  de  laquelle  on  voit  un  torrent  sortir  du fond I  
 d’une  gorge,  et  à  gauche  la Diesthaler-AIpe d’où I  
 descend  le  ruisseau  de Dornhaus  ou  de  Diesthal, I  
 lequel  après  avoir  traversé  plusieurs  petits  Jacs,l  
 forme  trois  cascades  pittoresques. || Non  loin  du I  
 Braunbach  au-dessous  de Braunwald,  on observe!  
 une source minérale dont les  eaux  contiennent  dul  
 soufre, du fer  et de  l’alcali minéral.  M, lé Docteur I  
 Marti a  commencé  dès l’an  1769  à  employer  avec!  
 beaucoup  de  succès  ces. eaux  contre diverses ma«l  
 ladies.  De-là  on  arrive  à Betfckwanden  et à Ruti, I  
 ©ù  l’on  voit  s’avancer  du  côté  du  Sud  le Douv-  
 naghelbach,  torrent  quelquefois  très-impetueux,  I 
 *)  M.  Blumer,  domicilié,  à  Dornhaus ,  possède une su-1  
 pèrbe  Bibliothèque;  on  ne  s’attend  guère  à  trouverl  
 dans  ces  montagnes  une  si  belle  c o lle c tif. 
 Vue  de  ce  dernier  village.  Les  montagnes  qui  
 forment  I’qnceinte  du  Grofsthal .offrent  les  plus  
 beaux  groupes.  On  distingue  entre  autres  le  
 Selbstsanft  et  le Kammerstock,  au milieu desquels  
 s’élève  le  ÎDodi  à  I J037  pieds  au-dessus  de  la  
 .iner;  ce  dernier  supporte  plusieurs  glaciers;  à  
 gauche  les montagnes sauvages du Freyberg,  ainsi  
 nommées,  dit-on,  parce  que  les  chamois  y   trouvent  
 Un  asyle  (/ asyle se dit en allemand Freystàtte');  
 h  droite  les  pics  des  alpes  Clarides,  le Fissmatt,  
 le  Baumgarten  et  l'Altenohren.- 
 Chemin  du  Bisisthal,  vallée  du  Canton  de  Schwytz,  
 De  Ruti  en  suivant  un  sentier  par  la Braunwald*  
 Alpe jusques  sur. l’arête de  la montagne,  4 lieues;  
 de-la on passe par la  Chaaren-Alpe,  montagne  de  
 Schwytz,  et  l’on  se  rend' sur le Milchberg,  j  1  fa  
 d’où l’on descend  dans le Bisisthal en  1 heure.  Delà  
 a Muotta>,i  lieue;  à  Scûwytz,  3  lieues.  Au-  
 delà  de  Ruti  on  trouve  Linththal,  dernier village  
 de  la  Grande-vallée, 
 Chemin  de  Linththal  pour  aller par  les  Alpes Clarïdes  
 dans  le  Canton  d’Uryl  Le chemin  offre d^abord une  
 montée  pénible ;  non  loin  du  Fetschbach  on passe  
 par  les  montagnes  de  Froutt  dans  les.  pâturages  
 d’Unter-Freiteren  et  d’Ober-Freiterén,  laissant  à  
 droite les montagnes  de Glatteiyet de Scheien,  et à  
 gauche  celles du Fismatt,  De-là par l'Urner-Alpe  
 on se rend sur le Oausenberg (4 lieues depuis Linth-  
 m  )  où  1 on  trouve  une  chapelle,  et  d’où  l’on  
 aperçoit  dans  le  lointain  les  Alpes-Surènes.  Puis  
 en  suivant  le  Balmwand  on descend  a Speiringhen  
 ans  a  vallee  de  Schéçhen,  g  lieues.