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lUlMl g*f “ra» ■,
va de MuUihorn à Mollis et à Glaris ; cette contrée!
a été le théâtre de plusieurs combats entre lesl
Autrichiens et les François pendant les années|
1799'et I800.
Plantes. On trouve près de Q u i n t e n et sur le]
tnont Ammo n le Lilium bulbiferum, plante magnifique
^et fort rare que l’on cultive ailleurs dans lesl
parterres.
Géologie. Les montagnes qui entourent le îacl
de Walleustadt sont composées de pierre calcairel
grise et jaunâtre. A une hauteur considérable]
du côté du Sud on rencontre des couches de]
pierres calcaires et de schistes argileux rouges,
interposées entre les bancs de la piefré calcaire]
grise; c’est de-là que le Rothbach ou Rillssean
rouge , qui se jette dans le lac entre Mullihorn et
Moùrg i amène un si grand nombre de débris.
une fureur épouvantable, et lui enfonce les serres!
dans le bras gauche et dans la poitrine. Le chasseur
que des mouvemens violens poti voient aisément faire
- V ' . . , ■-*»' ■ ' 1 tomber au fond du précipice. ne perd point sa présence
d’esprit: il demeure immobile, appuyé contre ses
pieds le fusil dont il est pourvu ? dirige l’ouverture
du canon contre l’oiseau qui continue de se cramponner
sur son corps, arme et fait partir le fusil avec
le grand doigt 'de son pied, et tue heureusement
l’épervier sans se faire de mal. Ses blessures se trouvèrent
si graves qu’il ne guérit qu’au bout de quelques
tnois. — David. Zwicki , fameux chasseur de Mollis,
tira un jour 5 chamois de suite sur le Mnrtschen aprè^
les aVoir poursuivis jusqu’au Treibstock, c’est-à-dire
à une avance que forment les rochers et d’où il lent
est impossible d’aller plus loin.
[Ces bancs de pierre argileuse rouge font partie
[de là grande formation de cette espèce de pierre
quél’on observe dans le C. de Glaris (v. cet art.)
Un peu plus au Sud, savoir au-dessus deMels>
jl y a une carrière de brèche argileuse rouge
d’où l’on tire d’exCelhentes meules de moulin. ^
(V. Sargattsï *). Oh voit épars sur le rivage
[près de Miillihorn, une multitude de blocs noirs,
ilustres et très-durs > dont la texture intérieure
[offre quelque chosè de fort particulier. D’après
[cette observation jointe à diverses autres, un
jtnin éralogiste françois a cru avoir trouvé dans
¡cette contrée les traces d’un volcan éteint. QuantL
■à moi je n’y àf rien pu découvrir de volcanique*
IDu reste* il est certain que les environs sont
¿singulièrement exposes aux trembîemens de
[terre : depuis le mois de Septembre 17^3 jusqu au
Jtaois de Mai de l’année suivante, on en compta
I . _____________ . . ,
I*) près de Mourg cette formation de pierre argileuse
descend jusqu’aux rives du lac ; elle est composée de
schistes argileux rouges, dont le mélange avec des
grains fins et subtils de sable et de mica les convertit
en un Schiste de grès gris (Drauppakeschiefer). Des \
bancs irrégulièrS d’ün grès gris ( Orauppake) pareille*'
ment rôugff et dont le grain est gros et grossifer. succèdent
alternativement aU^ schistes , avec lesquels ils
finissent quelquefois par Se confondre par l'atténuation
insensible de leurs grains. On trouve sur l’Alpe de
Bàrenboden,. au pied d\x Môrschen de la piefre calcaire
très-distinctement superposée sur cette formation
dé grès gris r'ouge. — On voit aussi en divers ,
endroits de la rive méridionale du lac_ de Wallenstadt
des bancs de miné de fer. A*
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