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les chûtes des torrens* sauvages, les ponts affreux,
et les glaciers* que l’on voit dans ce pays
et la peuplade isolée qui l’habite ( surtout dans le
St. Peters-Thal) , méritent à coup sûr tout autant
l’attention des amis d’une nature extraordinaire
et de l’observateur qui aime à étudier l’homme,
que tant d’autres contrées de la Suisse* — Les
habitans de toute cette vallée sont catholiques,
parlent le roman (à l’exception de la commune
de Fais dans le St. Peters-Thal, laquelle forme
une colonie allemande ) et n’ont d’autre ressource
pour vivre que les produits de leurs Alpes et
de leurs bestiaux.
Topographie exacte de la valide de Lugnetz ; ses passages
de montagne. Cette vallée s’étend au Sud, au
milieu du labyrinthe que forment les plus hautes
montagnes de la Rhétie dans la chaîne centrale;
jusqu’ici aucune géographie n’en a donné une dé*
scription exacte. XTllantz on y entre par un chemin
qui va en montant, et passe près du château
de Casielberg-, et du portail de pierre érigé en
l’honneur des femmes de Pleif. ( V. Ilantz'). En
avant de Pleif ou Peiden à s lieues % à'Ilantz, on
descend dans la vallée, et on trouve à peu de
distance Pilla qui en est le chef-lieu. Depuis la
le vallon s’étend au Sud-Ouest jus qu’a 2-3Y,
où il se divise en deux branches dont l’une entre
dans les Alpes de Bouzasch du Coté de l’Ouqst,
et dans celles de Vanèza an Sud-Ouest, Au hameau
de BouZasch, on trouve un chemin pour passer la
Diesrouter-Alpe et surendfe dans la vallée deS^n-
ivik ou de Ténig- qui débouche à 5 - 6 lieues de-là
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dix côté du Nord-Ouest près de Surein dans la
o-rande vallée du Rhin-antérieur, ou de la Ligue-
antérieure.
Superbe vue du glacier de Mèdels. Quand on ne
veut pas descendre dans la vallée de Sunwik, on
monte d’abord sur le Diesrouter-Furca, et de-là sur
une sommité d’où l’on découvre le glacier deMê-
dels dans toute sa magnificence f ensuite on descend
dans la vallée de Mbntérasc qui mène directement
à Olivone dans la vallée de Polentz, 4 - 5
lieues* La haute vallée de 'Vanèza est entourée
de grandes montagnes et de glaciers.
Le St. Peters-Thal, ou vallée de Vais.* Cette Vallée,
qui forme la branche du S. E* de celle de Lugnetz,
commence près de Tersnaÿis et s’étend 6 à 7 lieues
du côté du Sud entre les montagnes et les glaciers
de YAvicula, Le chemin va par Tuort et
Sunastêl d’où il y a encore une montée de 1200
p. jusqu’à Vils sur laplace. Ce village allemand est
tellement écarté du reète du monde que plusieurs
de ses habitans ignorent l’usage dû pain, et boivent
du petit lait aigri en guise de vin. La vallée
de Vais se subdivise encore à Fallê et forme le
Peilsthal au Sud-Sud-Est et le Vafreilathal à l’Ouest-
Sud-Ouest. Un passage de montagne, praticable
pour les chevaux, mène eû 4 heures à Nouffenen
dans la vallée du Rhinwald par le Cuolm de Val,
ou Canalhorhi Ce chemin est excèssivement roide
des deux côtés de la montagne ^ le revers septentrional
est tdûjours couvert de neige, et n’est
praticable qu’en jeté. La hauteur ,des pics s’élève
a 7925 Pied® au-dessus de la mer. Un second