dut nécessairement le déchirer verticalement dii I
coté du Nord, et en mettre l’ intérieur à découvert, I
Apperçu géologique sur le bassjn de lAar. La chaîné I
des hautes montagnes qui s etendent depuis les I
Wetterhorns jusques a u Diablerets, est composje I
de pierre calcaire-, superposee sur le gneis ; cette I
pierre calcaire est mêlée d’un grand nombre de I
grains de quartz, et renferme quantité de co- I
quillages marins pétrifiés et brisés. Dans plusieurs I
endroits, des couches de quartz en grains recouvrent
entièrement les hautes montagnes de
cette chaîne. M. Traites a observé des'couches
de ce genre sxvc VOldenhorfi, a 10000 p. au-dessus
de la mer. Le Niesen est situé au Sud de l’énorme
déchirement qui se forma dans cette partie
entre les chaînes du Stockhorn et du Niesen, et des
montagnes qu’on voit au Nord des lacs de Thon
et de Brientz'; ainsi c’est un excellent poste poüt
embrasser d’un coup-d’oeil général tous ces grands
phénomènes géologiques. La situation des mon-
tagnes qu’on découvre à l’opposite de ce déchirement
montre avec évidence que les flots qui
se roulèrent du haut des Alpes de la chaîne centrale,
prirent leur direction du côté de l’Ouest
vers le ¿furet, depuis le Hasmmatt, montage
située au-dessus de iSolewe, jdsqu’a calle d®
Thevenon qui s’élève au-dessus de Grandsm, et
qu’ils durent principalement exercer leurs fureurs
contre la partie du §fx(r& qui s’étend à l’Ouest et
à l’Est au-dessus de Neuçhâtel. D innombrables
blocs de granit et de gneis furent alors entraînes
dans cette direciion, et déposés sur les flancs du
mffura, depuis le Hase'nmatt jusqu’au Thevenon.
1/ V. Bienne, Neuçhâtel et Soleure). La formation
Ide'grès et de fharne qui, avant cette époque
(remplissent la large vallée que l’on voit entre les
lAlpes et le £fum fut jonchée d’éboulis et par-
[sefnée de grands blocs de granit et de rochers
Icalcaires; il s’y forma de profondes ravines et
Ide longues chaînés de montagnes et de collines
■ dans la direction de l’Ouest ; enfin; les flots y
■■creusèrent le long du ÿura depuis Tverdun jus-
Iqu’au-dèlà de Bienne et du côté à’Arberg et de
RMorat des excavations d’une telle profondeur
■qu’il s’y établit un des plus grands lacs de l’Hel-
■vétie. Encore aujourd’hui VA®? coule du côté
ade l’Ouest et précisément dans la direction de
■ces épouvantables courans depuis le lac de Thoun,
|et ce n’est qu’entre Arberg et Morat qu’elle se
^détourne subitement au Nord. -(V. Neuçhâtel et
ÏNmchâtel (lac-de). Le gforat fut au Sud-Ouest,
.le terme où s’arrêtèrent les flots descendus entre
la chaîne du ~Stockhorn et le Béatenberg ; c’est
■cette montagne qui, semblable à une digue
■Renée des Alpes jusqu’au gfura, sépare les
fbassins du Rhône et de VAar. (V, gforat.)
[ Nyo n , petite villé du Canton de Vaud, située
sur une colline au bord du lac de Genève. C’étoit
«ci-devant la résidence d’ un Baillif; aujourd’hui
est chef-lieu d’un cercie et d’un district. —
■Auberges: La Croix blanche, la Couronne.
| Histoire. César, après avoir vaincu les Helvétiens
Fort de HEcluse à l’article de Genève'), fonda
Bans ce lieu la première Colonie romaine de