la chaîne du Stockhorn dans laquelle on voit
prësque en face de soi la somipite tronquée dû
Stockhorn lequel, a 580 p. de moins que le Niesen;
toutes les montagnes du Simmenthal, du pays de
Sanen i des Cantons de Fribourg et de Vaud dans
les districts d'Aigle et de Bex, dont l’ensemble
offre une multitude innombrable de pics,' Au Sud
on voit à ses pieds les vallées de Froutingkn,
d’Adelboden, du Kanderthal et du Kienthal, semblables
à des jardins, les contrées riantes dont
le village à'Eschi est èntouré*, les sombres montagnes
de VEnghelberg, de Y Aresb erg, de VAxe-
teberg, et un grand nombre d’autres sommités
qui s’élèvent des vallées de Grindelwald, de
Eauterbrounn et de celles que j ’ai nommées plus
haut, et forment les divers gradins de la magnifique
chaîne des Alpes. , Au plus,hautj’ang, on
apperçoit droit vis-à-vis du Niesen la Blumlk•
Alpe, montagne du Kienthal, également remarquable
par le nombre de ses glaciers, et par la
singularité de ses formes ;" sa hauteur surpasse
de 4053 pieds celle du Niesen, et l’on en voit
descendre le vaste glacier du Gamschi; à l’Est
de la Blumlis-Alpe, on apperçoit les superbes
aiguillés du Breithorn, du Grojihorn, delà Jungfrau,
de VEigher, du Schreckhofn et du IVetterhoñ
couvertes de neiges éternelles et les hautes
montagnes des vallées du Mnhlithal et du Ghentel-
thaï; à l’Ouest le Doidenhorn, YAlt-Els, Ie
Ghemmi, le Lammernhorn, 1 eStroubel, le Wàf
kor\i, 1 eRavyl; le Gkeltenhorn, le Sanetsch , F01-
denhprn"et lesDidblerets, De toutes ces montagnes
gigantesques, la plus haute c’est le §ungfrauîiorn
[qui a 5^32 pieds de plus que le Niesen.
Chemin p o u r descendre du Niesen, dans le Simmenthal.
Du sommet de la montagne oh retourne du côté
de la haute aiguille de la Bettflue, au bas de laquelle
on trouve un sentier précisément au bord
des rochers déchirés du Nieseti ; dans l’endroit
où ce sentier se perd, on continue de descendre'
du côté de quelques chalets que l’on voit à
l’Ouest fort au-dessous de soi. La pente,„fort
roide et couverte de gazon, est extrêmement
pénible lorsqu’on n’est pas pourvu de gros
souliers de montagne garnis de clous. Aux
chalets on trouve un chemin par où l’on descend
en 2 h. dans la vallée; du pied de la montagne,
en prenant à droite, jqsqu’à Wimmis a l’entree
du Simmenthal, % 1. , et en se dirigeant vers la
gauche, jusqu’à Erlenbach, 1 1. Pour se rendre
dans ce dernier village, on suit un sentier quf
; garde la Sirhmen à droite jusqu’ à Laterbach, ou
I on la passe sur un pont; de-là à Erlenbach, 1.
[ (v. Erlenbach).
Plantes. Cette montagne est riche en espèces
¡ alpines,: Bénédict Aretins de Betterkinden àu C. de
| Berne, parcourut le Niesen et le Stockhorn et publia
| en 1561 une description de ces montagnes ; cet
ouvrage étoit très-instructif sous le rapport de la
botanique^ à l’époque où il parut. Le nom de ce
? savant a été immortalisé dans celui qu’on a donne
à un des plus jolis genres de plantes alpines, les
Arétia (v . Tom. I. Sect. XVII. p. 207. N.° 4->
Géologie, Le Niesen forme le commencement