
 
        
         
		4 £ 0   Z.ILIS.  ZvOriNGEN. 
 Zili&t»  village  
 des ;  (?^o^s,,  sijbué  sur  le  grand  cheminv du  
 Splughen.  --  Auberges;  L’Æg&:,  le  ¿ 0 »   <jryrn  
 Leuen);.  011  en  trouve  de  meilleures  k^ndeer.  
 V.  Andeer  et  Schams  (vallée  de), 
 Zofingeïî  (en  latin Tobiniunï),  petite  Ville  du  
 Canton  à’Argovie.  —  Auberges :  Le  Soleil,  le  
 Petit  cheval.  —  Zofingen  est  situé  au  débouché  
 de la vallée de Wighern  sur la  IVigher petite rivière  
 qui prend  sa  source sur les montagnes  àehuçerm  
 et se jette à Arbig dm&f Aar  après s’être grossie  
 au-dessus de  Zoiingen  des  eaux  de  la  Lonttern,  
 Cette dernière  charie des paillettes d’or et descend  
 des  montagnes  de  grès  et  de  brèche  de  VEntlr  
 boitch  et  de  ï  Emmenthal. r  Le  grand  chemin  de  
 Lucerne ,.à, Berne  et  à  A rm .passe  par  Zoiingen,  
 Cette petite  ville se  distingue par  l’industrie.peu  
 " commune et les talens mercantiles de ses habitatis,  
 On,,V remarque  des  blanchisseries  de  toile,  des  
 fabriques de rubans  en soie,  et moitié  soie,  d’indiennes  
 et de toiles de coton,  etc»  —  L’irrigation  
 des  prairies  a  été portée à  un  haut degré  de pep  
 fection  dans  les  contrées  voisines*  —  La biblio-  
 thégue  déi(a ville,  fondée  en  1695 mérite  d’être  
 vue îv elle  contient  un  superbe  cabinet  de, mé*-  
 d aille s  et  des  lettres  remarquables  des  Réfpt“  
 mateurs  de  la  Suisse.  —  On  voit  dans  la  forêt  
 du BoppyçUd,,. à, peu  de  distance  de  Zoiingen  les  
 _plus grands, et Jes plus beaux sapins  (Pinus .Abief)  
 qu’il YAif gh Suisse,  —-On  trouve  des  naurickbs  
 au.s;  '.la  ’Vjllc.. 
 / 
 ■ m ZàtiG*  "  * 
 ZoticS  (la  ville de)  est  située  au  pied  du Zou-  
 dïerlR^ï  'colline  d’une fertilité extraordinaire  et  
 de912 p. du  hautetiry  dans une  contrée extrême-'  
 nient riante,  snrjarive orientale  du  lac de 'Zôüg?  
 Auberges:  Le  Cerf,  le  Bcsuf.  . 
 L’histoire  ancienne  de  cette  ville  est  fort  ob-  
 beure.  On  prétend  que  c’étoit  le  Tngiuin  des  
 Rômatns ,  et  que  ce  noni:  défivbit dès  rdots  cél-  
 tiquesDou iü  etoi ,  c’est-à-dire  né  au  bord'1 d’une  
 eàu - profonde,  Strabon  et  les  Romains  ayant  
 fortné  de^ii;,  Pun  en  grec et  lès  autres  eh latin*  
 les  noms  de  Tmigenoi  et  Tugëni  par  lesquels  ils  
 désignoiént  les  peuples  de  ces  contrées:  QiroL  
 jqu’on n’y  ait jamais trouvé d’antiquités romaines,  
 (il  n’y  a  aucun  doute  que  les  Romains  n’aient  
 cortnu  cè  pays-là*  Car  ôn  a  trouvé  à  
 qui h’èn  est qu’à un  petit  nombre  de  lieues,  une  
 quantité  de  vestiges  d’une  colonie romaine.  (V.  
 KnonmJ.  On  ne  sait  ni  quand,  ni, par  qui  la  
 ville  actuelle  a  été  bâtie.  Pendant  le  moyeu  
 âge,  son  territoire  appartenoit  aux  Comtes  de  
 Lentzhourg,  de Kÿkourg  et  de  Habsbourg.  L’an  
 ¡1315  l’armée  du  Duc  Lêopold  sortit  de  Zoug, 
 Idans  le  dessein  de  réduire  les  bergers  et  les  
 paysans de Schwytz qui l’ attendoient a \Morgarten.  
 Ce  fut  en 1352  que  la ville  et  le Canton  de Zoug  
 [furent  reçus  dans  la  ligue  encore  recente  des  
 Confédérés. 
 Curiosités.  Non loin  de  la  ville  èst  située  sur  
 une  hauteur *  à  droite  de  la Rcufî,  une des tours'  
 dé  l’ancien château  de Hnnen  erg.  L’an  13 1 S *  la  
 veille  du  départ  de  l’arniéé  autrichienne  pour