viennent du Haut - Valais dans l’intention de se
rendre aux Bains de Leuk, ou de traverser le
Ghemmi et réciproquement, sont obligés de passer
par Louësche V. Leuk ( Baiûs de). — De ce bourg
on peut aller à la vallée de Lotsch et a Ràrot
en suivant la rive droite du Rhône.
Plantes. Arteniisia valesiaca Ail. Xeranthemum an,
nuum. Ces deux plantes particulières au V a l a i s crois-
sent le long des chemins, entre S i e r r e et Leuk. Rlw
cotinus est indiqué exclusivement aux environs àeLeuk,
Cistus polifblius (rare), ffieracium piloselloides ViH, I
Coranilla rnifiima , Astragalus pilosus , Astr. onobrj-1
çkis et Ononis minutissima, entre L e u k et Sierre. I
L eu k . ( les Ba in s de Louësche, ou les B a in s âz)\
sont situés dans une haute vallée entourée de mon-j
tagnes considérables, au pied d^i (ihemmi et dans!
la partie septentrionale du Haut-Valais. Les che* 1
mins les plus fréquentés qui y mènent partent duI
Canton de Be rn e et passent par le Ghemmi ( v. cet!
art. ) et des bourgs de S ie r re et de Leuk en VcilaisA
Chemin de Sierre auxBains.< La distance entre ces!
endroits est de 5 fortes lieues dq montée presque!
continuelle. Les malades qui ne peuvent pas sup-j
porter le cheval se font porter en chaise ou sut]
des brancards. Tout ce trajet est remarquable
par le nombre des scènes agréables, sauvages et
effrayantes que la nature y déploie au milieu des
Alpes. On traverse les villages de Salges et de
. Faxen (dans ce dernier on découvre près de l'auberge
une belle vue sur la vallée du Rhône), ap^
quoi oh gravit la montagne de Faxen dont la pentej
est très-roide, et on gagne un bois de sapins
l’on apperçoit à l’Est le bourg de Leuk, et au N.
E. audelà de la gorge de la Dala le village d' A L
bimen qu on distingue a sa position singulière sur
la pente escarpée d’une montagne verte. Depuis
la forêt de sapins, le chemin descend rapidement
au-dessous d’une haute paroi de rochers coupés
à pic, et à côté d’un affreux précipice au fond
duquel on n’entend que foiblement les mugisse-
mens de la Dala. Ce passage taillé en corniche
dans le roc, cause une sensation d’effroi à la plupart
des voyageurs ; on le nomme la Galerie. —-
Pour garantir le chemim de la chute des pierres
qui se détachent quelquefois des rochers, on y
a établi un toit dans les endroits les plus dangereux;
avant qu’on eût pratiqué ce chemin au milieu des
rochers, on étoit^obligé de se servir de longues
échelles pour franchir ce mauvais pas. Les diverses
teintes dont la paroi calcaire est colorée offrent
un aspect singulier. Il y a au-dessus de ces rochers
de beaux pâturages alpestres ; deux grands taureaux
s’y étant un jour livré un combat, l’un
d’eux fut précipité du haut de cette paroi. Au-
delà de cette galerie effrayante, le chemin, jonché
d’une quantité de débris de rochers calcaires, coupe
une forêt de mélèzes et gagne le village d, Inden
d’où il mène aux Bains au travers des pâturages
et des prairies dont cette partie de la vallée est
couverte. Le chemin du bourg de Leuk se joint
à Inden à celui, de Sierre.
Histoire militaire des derniers tems. En 1799
Valaisans insurgés contre le Gouvernement helvétique
et les François, arrêtèrent pendant plusieurs