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 vallée sont primitives;  le  granit,  le  gneis  et les  
 schistes  micacés  y  régnent  par-tout.  Une cb  
 constance  très - remarquable ,  c’est  qu’on  voit  
 s’étendre au Nord  de  la  vallée  entre  les  rochers  
 de  gneis  des  bancs  de  pierre  calcaire  primitive  
 et  de  gypse,  disposés  en  couches  verticales  
 courant  du  Sud-Ouest  au  NordÆst.  Ces  bancs  
 se prolongent jusqu’à  la vallée  à?Avers.  Les plus  
 belles  montagnes  de  gypse  se  présentent  droit  
 en  face  du  Tombo,  entre Spiughen et Soufers.  La  
 base  de  VAvicula  sur  laquelle  repose  le  glacier  
 du Rhin est  composée  d’un  gneis où  il  entre des  
 grenats et sur-tout beaucoup de quartz.  La surface  
 du  plateau  qu’on  voit  en  avant  du  glacier  
 est  d’un  aspect  singulier;  elle  présente  des élévations  
 larges  mais  basses  ,  semblables  à  de  
 petits  tas  de  foin,  rangés  les  uns  à  côté  des  
 autres*  Lorsque les  ardeurs  <fun été  fort  chaud  
 font  disparoître  une  partiè  du  glacier  du  Rhin,  
 et mettent  ainsi à découvert le rocher sur lequel  
 il  repose,  on  voit  que  la  surface  de  ce  rocher  
 offre des  sillons de  la même nature.  On observe  
 aussi  le  même  phénomène  sur  le  revers  méridional  
 de  VAvicula,  sur  la Mosa-Alpe,  et sur le  
 revers  septentrional  du  Ghemmi♦  J ’en  ai  donne  
 l ’explication  à  l’article  Ghemmi.  —  On  trouv*  
 des marcassites  et  des  paillettes d’or à la source  
 du  Rhin  postérieur. 
 R hône  (le),  l’un  des  plus  grands  fleuves  de  
 l’Europe;  il  prend  sa  source  sur  le  revers  occi-  
 dental  du  St.  Gotthard,  dans  le  Haut-Valais  (?• 
 I hrta).  Son nom est d’origine  celtique,  et vient  
 h es mots  rho  ou  rhod,  course  rapide,.et  dan,  
 Meuve;  de-là  le  nom ¿latin  Rhodanus;  peut-être  
 Tussi vient-il du mot  ren,  ou  rhon,  couler.  Les  
 labitans du HauVValaîs  donnent  encore  aujourd’hui  
 à  ce  fleuve  le  nom  de  Rodde  ou  Rotten.  
 ■tisqu’à  son  embouchure  dans  le  lac  de  Genève,  
 [il reçoit  80 ruisseaux  ou torrens J  à %  de lieue de  
 \Genève,  où  il  ressort du lac ,  toutes les  eaux des  
 revers  septentrional  et  occidental  du Movstblanc,  
 [réunies  avec  celles  de VArve,  viennent  grossir  
 ses ondes.  (V.  à  l’art. Genève  des détails  sur  l’ou-  
 [verture ou  déchirement  du ¿jura,  au  travers de  
 laquelle le Rhône sort de la vallée).  A l’extrémité  
 ¡occidentale  du‘ gfura,  V'Ain,  rivière  aussi  considérable  
 que  le  Rhône  lui  même,  vient  se jeter  
 ¡dans  ce fleuve  rapide auquel  se joignent  à  Lyon  
 des eaux tranquilles de la Saône.  De Lyon jusqu’à  
 ïh Méditerranée  ti.  se  grossit  de  tous  les'torrens  
 [qui descendent  du  revers  occidental  des Alpes;  
 îles  deux  plus  considérables  sont  l'Isère  et  la  
 KDurance.  Dans  ce  trajet,  le  cours  du  Rhône  
 ¡est beaucoup  plus  rapide  que  celui  du Rhin  en  
 [Allemagne. 
 |  Rhône  (la  perte  du).  V.  Genève. 
 I  Rhône  (la  vallée du) ;  c’est ainsi qu’on nomme  
 [quelquefois  le  Valais.  ( V.  cet article). 
 [  Richterschwyl,  grand village du Canton  de  
 pitrich,.  situé  au  fond  d’un  golfe  considérable,  
 [surla rive  gauche du lac de Zwich.  On y trouve  
 Prois  excellentes  auberges,  VAnge,  le  Corbeau  
 |*t les  Trois  rois.  ~ -  La position  de  ce  vüilage  au