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n’a pas plu de longtems. Tout près de-là , le
superbe Baierbath précipite avec grand fracas ses
eaux écumantes du haut d’une paroi très-élevée
et tapissée de lierre et de buissons. Pour voir de
près ces cascades, il faut quitter le bateau et
pénétrer au travers d’une gorge étroite, encombrée
de quartiers de rocs, au fond de la baie
où ces deux ruisseaux vont se réunir* On y
arrive sans beaucoup de peine et sans courir le
moindre danger. Du fond de la baie on apperçoit
au travers de la gorge_, le village de Mullibach|
situé sur la rive opposée. Les revers des hautes
montagnes dont les escarpemens chenus hérissent
la rive du Nord forment les riches pâturages alpins
du Tockenbourg lesquels s’étendent jusques sur
leurs cimes. ( V* Wildhaus). Sur la rive mérù
dionale du l^c s’élèvent depuis When les monts
Wallenberg, Gofelstalden et la verdoyante -montagne
de Kèrentzeni exposée aux rayons biem
faisans du soleil 5 plus haut on apperçoit lesI
sommités chauves du Murtschenstock, et plus au
Sud les forêts qui couvrent les montagnes de
Mourg, de Quarten et de Tertzen. Sur le rivage
on observe une gorge qui s’ouvre dans les rochers
du Gofelstalden; le hameau de Mullithal; le village
de Kérentzen, Situé sur la montagne de même
nom ; puis depuis 1 e Mullihorn le Rotlibach aux
eaux rougeâtres, qui charientdes pierres roùgeS
du haut des montagnes, Au-delà de Mullihorn t
les rives prennent un caractère plus gracieux;
elles sont couvertes de prairies verdoyantes
qu’égayent quantité de sources et de petites cas*
cades,-
Lades, de plantées d’érables et de.noyers magnifiques
; c’est là qu’on yoit les villages de Mourg,
jde Quarten et de Tertzen. A 4 h au-dessus de
Moma est situé sur l’Alpe de même nom un'petit
tac notnmé le Mourgsêe inférieur. Il est entouré
Hé fochérs et de forêts, et présente.au milieu
L sa surface une petite île couverte d’àrbres;
¡On voit une cascade au-delà de ce lac, et plus
Lu t un vallon d’une ^ 1. de longueur, où l’on
¡trouvé des chalets et deux petits lacs remplis de
¡truites> et couverts de glace jusqu’au mois de
uillet. Un sentiet qui part de cette vallée mène
[par les montagnes da,ns le SernftUal au C. de Glaris\
¡Une des cimes du Murtschenstock est percée d’un
[trou d’une grandeur considérable, au travers
duquel le soleil se montre qoelquefois*sur le lac.
Au pied de cette cime'on trouve une Alpe qui
[renferme deux petits lacs poissonneux, connus
[sous les noms de Tiialsee et de Spanecksee. Lé
Sponbach qui prend sa source dans les Alpes du.
\Murtschen va se jeter dans le ruisseàu de Mourg *)«
Un chemin fréquenté qui traverse le Kètentzenberg
I*) Un chasseur de chamois découvrit J 1 y â quelques
années sur les parois clu Murtscnen , le nid d un
Làmmergejer. Il saisit le moment Ou les oiseaux
étoient sortis;' et après s’étre déchaussé afin dé
pouvoir s’aider plus .aisément des pieds en Se cramponnant
aux petites saillies que forment les rocs, il
grimpa jusqu’à l’endroit où le nid^ étoit placé. A
l’instant où , suspendu au-déssùs de l’abyme et appuyé
du dos contre la p^roi; il se préparq à lever le bras
gauçhe au-dessus de sa tête poür prendre.les petits,
Un des gros oiseaux fond sur lui du haut des airs avec
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