
 
        
         
		Oh trouvera  un précis  de  l’histoire de  ce Canton  
 à  l’article  Scfiwytz.  Depuis  l’origine  de  la Confédération  
 helvétique  en  1308  les  hahitans  ont  
 àggtandi  leur  territoire  de  ceux  de  la  vallee  
 à'Ursern  et  de  la  Val Lèvantiné»  Cette  dernitre  
 en  a  été  séparée  en  1798.  Eile  fait  maintenant  
 partie  du C. du Tésin.  V. Aitorf,  Burglen,  Lucerne  
 (lac  de),  Amsteg,  Urse'rn,  St, Gottkard,  Maïenthaï  
 et  Schiïchenthàl. 
 Géologie.  La plus gfançife partie du C. d-Ury est  
 Située  dans  la  formation  primitive,  laquelle  est  
 recouverte au.Nordpar  des  rochers  et  des montagnes  
 calcaires.  (V. Aitorf,  Schachenthal,  Amsteg, 
   Maimtlial  et  St.  Gotthard). 
 U t z n a c h   ,  bourg du CantondeSi.Gall,  situé  
 dans  une  plaine  couverte  de.prairies  fertiles*  a  
 î   L  de  l’ëndroit  où  commence  le  lac  supérieur  
 de  Zurich.  C’étoit autrefois  le  chef-lieu  du  Bailliage  
 d'Utznach  qui  appartenôit  aux  Càntons  de  
 Glaris  et  de  Schwytz^  Cette  petite  province*  
 où.  l’on  trouve  de belles  forêts,  produit  beaucoup  
 de foin  et  de  fruits.  On exploite  non  loin  
 d’Utznach  une mine  de  charbon  de terre (JBratin-  
 hohlen)  dont  les  couches  sont  interposées  entre  
 des bancs  d’argile d’un gris bleuâtre ;  oh y  trouve  
 des  troncs  d’arbres  tout-a-fait  intacts. 
 Chemins.  A  Sdimérikon  sut  le  lac  de  ¿Zurich,  
 1  1,  A Rapperschwyl,  3 1-  Un  tres-bon  chemin 
 pour 
 entendu  le  son  de  cette  t r o m p e   formidable  qui  leur 
 rappeloit  ,les  déroutes  de  Grandson  et  de  Moral  
 du  Tradi 
 hôur  lefe voitures mène  dans le  Totkenbowg;  on  
 monte  d’abord  par Gauçn  et Bildhaus  au Hummel-  
 malâ,  d’ou  l’on  descend  à  IVatMyl,  2-3  lieues,  
 pendant  ce  petit trajet,  on  jouit tout  à  son  aise  
 ¿es  belles  vues;  (V. Bildhaus).  A  ÎVèsen,  3 1. ;  
 le  chemin  passe  par  Kaltbroum  et  par  Sckennis,  
 en traversant d’agréables prairies plantées d’arbres  
 fruitiers.  (V.  Schànnis  et  IVèsen), 
 Valais   ( lé,  eh  allemand  ÎVallis  où  fVatliser-  
 fond;  en latin  Vallesla) ;   tel  est le  nom de la  plus  
 longue  et  de  la  plus  considérable  de  tdutes  les  
 vallées  de  là  Suisse;  ce  pays  devroit  s’appeler  
 Vàllèe du Rhône;  car ce fleUve lé parcourt dans toute;  
 Sa  longueur.  C’est une  valleë  longitudinale  qui  
 S’étend du Nord-Est au Sud- Ouest depuis le mont  
 Fwcâ jusqu’à Martignij;  ensuite  elle  se détourne  
 du côté dé l’Ouèst jusqu’au làc de Genève.  Depuis  
 le  pied  du  mont  Finrcd  et  du yGalenstock  jUsqü a 
 Martigny  on  compté  28  1*  %  î  Y  eîl  a  ^ ' 7   
 Martighy kSt, Gingoulph,  dé sorte que la longueur  
 totale de la vallée est dé 35  à 36 L  sur une  largeur  
 le plus souvent moindre d’une lieue.  Cependant  
 la latgeür  entière  du  pays  est  de  iô  jttsqti a  16 1.  
 Car oh  Compte  13 Vallées latérales hâbitees (dont  
 quatre  ont  10  1.  de  long),  qui  s’étendent  dans  
 l’iûtérieur  des  Alpes  dé  là  chaîne  méridionale >  
 il  y  en  a  aussi  trois  dans  celle  du  Nord *  sans  
 parler  de  plusieurs  autres  vallons  latéraux  inhabités. 
   L’élévation  dé  la  partie  la  plus  naute  
 de la vallée  située au  pied du Furccki  dans le  lieu  
 IV;  X